Alwin Ruewen : I can feel it in my bones

Au premier né tous les devoirs, tous les sacrifices, toutes les responsabilités. Alwin est le premier né de la famille Ruewen, l’enfant attendu par d’humbles éleveurs, mais comme tout premier né, porteur d’ambitions naturelles. Les Ruewen étaient des gens simples, amoureux de la nature peut-être un peu plus que la moyenne des elfes, mais surtout des gens proches de leur famille étendue où non. Bien qu’ils n’aient jamais poussés le jeune homme à combler de quelconques attentes irréalistes, il as très tôt était clair pour Alwin que son rôle dans la famille serait important, sa vivacité d’esprit le plaçait au dessus du lot et il se sentait souvent supérieur aux autres, ce qu’il se révélait souvent être. Non pas qu’un quelconque génie l’ai touché à la naissance, mais sa capacité d’abnégation et d’effort était difficile à atteindre pour la plupart des gens l’entourant. Des capacités qui lui permirent de réveiller assez tôt son pouvoir malgré sa complexité inattendue, un travail de recherche de longue haleine entamé dès ses sept ans. Peu importait si l’enfant échouait une fois, deux fois où dix, il se relevait toujours, refusant de laisser un quelconque domaine hors de sa portée, refusant de rester sur un échec, c’était à lui de prouver aux autres qu’il avait le potentiel de les dépasser, qu’ils devaient toujours garder un oeil par dessus leur épaule de risque de le voir les doubler. Alwin a toujours aimé le sentiment incroyable d’avoir réussi après avoir tout donné, après avoir versé sang et sueur pour accomplir un objectif. Qu’il s’agisse de l’école, du sport ou des filles, la chasse de l’objectif a toujours été une fin en soi au même titre que son accomplissement. Proche de la nature et des animaux, il n’a cependant pas choisi le même chemin que ses parents, enfin, pas tout à fait. Tout commença alors que la fin de son premier cycle de vie se terminait, il serait bientôt considéré comme adulte et recevrait sa liste, une liste qui n’avait que peu d’importance à ses yeux, même si il savait déjà qu’il suivrait la tradition ancestrale de son peuple et finirait par choisir une partenaire adéquate, il fit à ce moment la rencontre d’un maître-chien.

Un autre elfe, bien plus vieux, presque un ancêtre, Alwin avait toujours senti une connection particulière avec les canidés, mais celui qui devint rapidement son guide de vie éveilla une véritable passion, une soif de savoir et d’accomplissement qu’il n’avait jamais imaginée. Si un tel comportement était devenu une habitude chez lui, il devint presque pathologique aux contacts de ces animaux, il dévora une grande partie du savoir concernant les différentes races, leurs spécificités physiques et mentales. Plus il en apprenait, plus il voulait en savoir.
Cette période de sa vie est celle dont il se souvient avec le plus de clarté, comme s’il avait accompli le but de son existence et qu’une brume s’était ôtée de ses yeux. Travailler avec ces animaux renforça vite sa discipline naturelle, ce qui lui plaisait énormément, surtout pour enfouir au plus profond de lui le démon qu’il cachait, celui de la colère, de ses passions immédiates, celui qui le poussait à toujours vouloir être le plus fort, à imposer sa vision du monde et des choses. Cette partie colérique et tumultueuse de son être et celle qu’il apprécie le moins, principalement parce que c’est celle qui fait du mal à sa sœur, sa si chère sœur qui est sans doute la personne la plus importante de son existence. Être éloigné d’elle est toujours difficile et leurs disputes, bien que jamais définitives, sont sans doute la chose qui peut le plus aisément réduire son coeur en miette, il sait que sa famille est sa faiblesse et sa soeur son talon d’Achilles, que ce qui arrivera aux siens aura toujours des conséquences sur lui-même. En réalité Alwin as souvent cherché à fuir cette autre facette de lui-même, canalisant son énergie et sa rage dans des objectifs précis pour que jamais elle ne fasse de mal à ceux qui l’entoure, qu’il s’agisse d’accepter que sa soeur défie les traditions, de voir ses parents se saigner pour qu’ils aient toujours tout ce dont ils avaient besoin, seule sa force de caractère l’a empêché d’aller trop loin. Malheureusement, toujours sous la surface, il a tendance à se laisser facilement emporter, depuis toujours, non pas qu’il gère mal la frustration, mais l’escalade est un de ses rares modes de fonctionnement, seulement bridé par sa conscience. Une fois ses connaissances menées à la perfection, il se lança immédiatement le défi d’une des races de chien les plus difficile : le Kangal. Un défi qu’il releva à nouveau en parallèle d’une carrière de garde chasse et de traqueur. Spécialiste de la nature, Alwin est en effet devenu expert dans l’observation des écosystème et leur préservation, qu’il s’agisse d’éloigner un prédateur gênant, d’assurer la bonne santé d’une parcelle de nature sauvage en y traquant les maladies diverses des plantes ou bien de simplement s’assurer qu’aucun braconnage n’est pratiqué, il met toujours toute son énergie dans ses missions.

Mais tout ce sérieux et cette discipline, rien ne l’as jamais empêché de s’amuser, c’est un côté de lui que seul ceux qui lui sont proches où le fréquente au delà de cadres formels sont amenés à voir, mais il prends une grande fierté dans ses talents de danseur, de buveur et de chanteur, comme si là encore tout était question de compétition. Cela lui a déjà occasionné des ennuis et il s’est battu sans doute plus souvent qu’il ne le devrait en entendant une mauvaise plaisanterie où blessé lors d’un concours plus physique tournant mal, mais il regrette toujours ses mauvaises actions et essaye systématiquement de faire amende honorable. Sa plus grande crainte serait de jeter le déshonneur sur le nom de sa famille où de blesser un de ses proches par accident, malheureusement, dès que le taux d’alcoolémie monte, sa discipline peut s’étioler avec bien plus de facilité et il serait mal avisé de le provoquer gratuitement. Malgré tout, il reste un incroyable bon vivant et se retrouve de fait souvent invité de par sa grande popularité, on dit souvent de lui que son cœur est un brasier ardent, mais qu’il est à la bonne place.