Iaéra Madsen ⛦ Liens

33 ans physiquement et réellement ⊹ sirène (niv 2) ⊹ neutre ⊹ célibataire ⊹ nourrice

maternelle ⊹ sincère ⊹ combative ⊹ hyperactive ⊹ passionnée ⊹ masque les failles derrière de l'exubérance, l'humour et un peu de sarcasme ⊹ obstinée ⊹ prend les choses facilement à cœur ⊹ rend sans problème les coups ⊹ rancunière ⊹ féministe ⊹ loyale ⊹ méfiante envers les hommes ⊹ traumatisée par ce qui s'est passé lors de la première sortie de l'eau ⊹ volontaire ⊹ surprotectrice ⊹ très attachée à la famille ⊹ a une intelligence intuitive et pas mal d'imagination ⊹ courageuse ⊹ gère mal la frustration ⊹ a des facilités d'adaptation et adore apprendre

1 | Je suis la quatrième enfant d'une fratrie de sept et la seconde fille. Avec 3 aînés et 3 cadets, je suis l'enfant du milieu dans le sens le plus précis du terme. Et pas la meilleure position de la fratrie. Assez jeune pour que mes aînés me considère comme "parmi les plus petits" et assez âgée pour avoir aidé notre mère quand les dernières été nées. Autant dire qu'on attendait de moi que je reste discrète et que ce n'était pas chose aisée avec mon hyperactivité. 2 | Ayant grandi avec deux grands frères avant moi, j'ai appris assez vite à me défendre. Pourtant, quand à 16 ans, je suis allée pour la première fois à la surface, ça ne m'a pas servie pour me défendre face à d'autres situations tous aussi effrayantes et auquel on n'est pas préparé. 3 | C'est à l'âge de 16 ans que j'ai développé ma crainte des hommes qui avait le temps s'est transformée en méfiance. Lors de ma première montée à la surface, j'étais pressée de pouvoir partir à la découverte sans aînés avec moi. À ma sortie de l'eau, j'avais une certaine appréhension, mais due à l'excitation de la nouveauté et cette sensation de liberté. Lorsque je découvris mes jambes, la première sensation fut étrange, indéfinissable et en même temps je commençais à me sentir vulnérable, hors de mon environnement naturel et de mes repères. Mais j'ai voulu découvrir les environ, découvrir la sensation de marcher, de voir ce qui jusqu'à présent était soit raconté, soit imaginé. Sauf que ce jour-là, je n'étais pas seule. Il y avait un groupe de jeunes hommes, passablement éméchés. Ils m'ont entourée, se rapprochant vers moi, ivres et me faisait des remarques et propositions sexuelles plus qu'ouvertes. S'ils ne m'ont pas touchée, pour la sirène seule, adolescente, loin de sa fratrie rassurante et de son environnement naturel, j'ai ressenti à ce moment-là de la terreur. Je me suis sentie menacée et j'ai vu ces hommes comme un danger, comme une agression à venir si je ne m'enfuyais pas de suite. Ce que j'ai fait. J'ai fui et suis retournée dans l'eau rassurante et vers les profondeurs où se trouvaient ma famille. J'ai gardé sous silence ce que j'ai vécu et ressenti. Je ne voulais pas risquer que mes frères remontent pour trouver les responsables de cet évènement et je ne voulais pas non plus que mes parents s'en servent pour empêcher mes cadets de découvrir le monde. J'ai juste raconté que je n'avais rien vu de fascinant, que ce n'était pas aussi bien que je l'avais rêvé et j'ai pendant un moment esquivé les offres d'y retourner. Ou en tout cas pas sans mes frères avec moi. Et lorsque mes cadets ont à leur tour, été en âge d'y aller, j'étais terrifiée à l'idée qu'elles puissent recroiser ce groupe et tentait d'éviter qu'elles y aillent seules. 4 | Bien que j'ai jamais aimé l'idée de devoir me nourrir pour sauvegarder mon immortalité, j'ai décidé d'utiliser ce vécu qui m'a marquée et m'a terrifiée pour finir par accepter l'idée. Mais pour prendre le contrôle sur ma peur, j'ai décidé depuis de ne me nourrir que d'hommes. Ni femmes, ni enfants. Uniquement des représentants adultes de la gent masculine. Et mes cibles sont choisies, car elles me rappellent sur des points un ou des membres de ce groupe.  Avec ce choix, je ne me sens pas coupable de me nourrir et j'y éprouve une certaine sensation thérapeutique de reprise de contrôle face à cette peur que j'ai toujours gardée sous silence avec ma famille. 5 | Est-ce à cause de ça que je n'ai jamais été amoureuse ? Sans doute. Il est difficile d'éprouver ou d'accepter d'éprouver des sentiments vis-à-vis de ce qui vous effraie. Si en règle générale, je suis connue pour être courageuse, c'est le seul cas où je me retrouve à prendre la fuite ou à éviter que cela ne m'arrive. 6 | J'ai une relation naturellement maternelle avec les plus jeunes. Que ce soit avec ma fratrie ou avec les enfants sirènes ou à la surface. Ma mère a toujours été persuadée que je serais celle qui aurait le plus vite une grande famille. Autant dire que mon célibat encore sans enfant à 33 ans, l'a surprise. Mais c'est sans doute par ce trait dominant de mon caractère que je me suis tournée vers le métier de nourrice. Prendre soin des plus jeunes et plus fragiles, c'est quelque chose qui est naturel pour moi. 7 | Si je suis hyperactive de nature, j'ai tendance à utiliser mon exubérance comme un moyen de défense. Être "trop" pour ne pas en dire assez.  Donner l'impression que tout va bien, pour mieux cacher quand ça ne va pas. Même avec ma famille. Si je suis surprotectrice et veut les aider, je ne suis pas douée pour accepter l'idée qu'eux m'aident. 8 | Si je ne suis pas à l'aise avec les hommes, avec les femmes au contraire, je me sens en sécurité, naturelle et j'ai tendance à montrer la partie lumineuse et amusante de moi. Comme quand je me sens en sécurité avec ma famille. 9 | Je suis du genre intuitive. Je préfère me fier à mon instinct qu'à ce que je vois. Disons que le côté "je ne crois que ce que je vois" ce n'est pas mon style. Je me fie à ce que je ressens. Je suppose que c'est aussi un moyen de me préparer au pire en toutes circonstances. 10 | Je suis l'une de celles de la famille à avoir hérité d'une chevelure rousse. Et j'en éprouve une grande fierté, aussi j'y tiens et y prends farouchement soin. Il faut dire aussi que comme la plupart des sirènes, l'apparence a quelque chose d'important. Sans doute parce que ça aide en plus du chant à appâter les futures proies qui serviront de repas.