[TW : harcèlement] N’étais-tu qu’un rêve ? (Aragorn)

N’étais-tu qu’un rêve ?

Alma Nohr & Aragorn A. Lightwood

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« AAAAAAAAAAH !!!! »

Je me réveille en sursaut. Ce cauchemar récurrent devient incontrôlable, je n’arrive plus à savoir s’il s’agit d’un rêve ou bien d’une menace potentielle. Ce rêve revient régulièrement, enfin, je devrais plutôt dire ce cauchemar. Je suis attablée à une table dans ce qui ressemble à une taverne. Il n’y a personne autour de moi et l’obscurité domine. Je me sens observée, je sens une menace planée autour de moi et puis, soudain, un visage angélique mais démoniaque apparaît dans mon champ de vision. Il est si agréable à regarder mais je sens la menace sur son visage. Je sens que je ne peux pas faire confiance à ce visage angélique... Je me réveille toujours quand il s’approche avec sa main de mon visage et qu’il tente de m’arracher le coeur avec son autre main...

Je suis en sueur, comme à chaque fois que je fais ce maudit rêve. Je suis un peu hagard le temps de retrouver mes esprits embrumés par cette nuit agitée. Quand c’est fait, je me l’évènement, me lave et m’habille. Je descends prendre mon petit-déjeuner dans la salle commune de l’auberge de la ville. J’y ai mes habitudes et c’est un bon pied-à-terre pour moi, le temps de savoir quelle stratégie je vais mettre au point pour rencontrer mon père. Il faudra bien que je me mette en route vers Norbury un jour non ? Je ne peux pas rester indéfiniment à Braeden.

La journée passe sans même que je m’en rende compte, après avoir regardé un peu à cette stratégie, j’avais perdu mon temps dans les boutiques, à me promener ou encore à me chamailler avec Mathias. Le soir était déjà là et je n’avais aucune envie de retourner dormir, pas pour l’instant. Je décide donc de me rendre à la taverne du coin pour me détendre avant d’aller me coucher. Ça me permettrait peut-être de ne pas faire ce cauchemar répétitif ? Je rentre et me dirige vers le bar, j’ai une vue sur toute la taverne de la sorte... Je ne vois pas, dans l’ombre, cet homme dont je rêve chaque nuit, cet homme qui hante mes nuits, il est près de moi mais je ne l’ai pas encore remarqué...

(c) oxymort

Cela fait quelque mois que je suis sorti des enfers et que je me balade librement sur Arcadia en devant cacher ma véritable identité. J’ai ouvert une Maison de jeu pour passer le temps, mais je m’ennuie et les distractions sont pas très divertissantes. Mais en allant dans une taverne, j’avais remarqué une jeune femme et j’ai eu une idée particulièrement amusante. Manipulé ses rêves et la torturer et lui faire vivre l’enfer ne pouvant le faire dans le monde extérieur.

J’ai mis des mois à préparer ce moment, je lui fais vivre encore et encore le même cauchemar dans un endroit qu’elle connaît le rendant de plus en plus précis à chaque fois. Mais, je commence à m’ennuyer, même si ses escapades nocturnes me divertissent énormément, je compte passer a la vitesse supérieure rapidement reste a trouvé le bon moment. Alors que je vais prendre un verre dans une taverne, je croise ma petite proie favorite. Elle est méfiante ce qui me fait sourire, je m’approche d’elle en disant de manière très calme.

- Je vous offre un verre Mademoiselle? Quelque chose vous ferait plaisir en particulier

J’ai hâte de voir sa réaction de ma proie dans la vie réelle et je compte jouer tranquillement avec elle surtout psychologiquement. Je veux voir la terreur dans son regard et embrumée son esprit par la peur.

N’étais-tu qu’un rêve ?

Alma Nohr & Aragorn A. Lightwood

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Bizarrement, ce bar me donne une mauvaise impression, j'ai un mauvais pressentiment. Le rêve de cette nuit était peut-être à l'origine de ce malaise. L'atmosphère n'était pas la même que dans mon rêve mais ce bar semblait sortir tout droit de mon rêve. Ici, dans un coin de la taverne, cette ressemblance me saute encore plus aux yeux. Je m'apprête à me lever quand j'entends une voix me susurrer qu'il veut m'offrir un verre. Je sursaute, je ne sais pas pourquoi. L'ambiance qui règne dans cette taverne ? Le sentiment que je venais de ressentir de malaise ? Ou le jeune homme en face de moi tout simplement ? Même si ce jeune homme état très beau, cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas me mettre mal à l'aise. Je pense que le mélange des trois éléments m'avait fait sursauter tout simplement.

J’ai mis des mois à préparer ce moment, je lui fais vivre encore et encore le même cauchemar dans un endroit qu’elle connaît le rendant de plus en plus précis à chaque fois. Mais, je commence à m’ennuyer, même si ses escapades nocturnes me divertissent énormément, je compte passer a la vitesse supérieure rapidement reste a trouvé le bon moment. Alors que je vais prendre un verre dans une taverne, je croise ma petite proie favorite. Elle est méfiante ce qui me fait sourire, je m’approche d’elle en disant de manière très calme.

« No...Non merci, j'allais partir justement ! »

Je bredouille, je semble complètement effrayée et je l'étais. Je me rappelais mon rêve de cette nuit, de cet homme qui s'approchait de moi alors que j'étais dans un coin d'une taverne. Et j'ai comme une envie irrépressible de quitter cet endroit aussi vite que je le pouvais.

« Je dois y aller ! Désolée ! »

Je me lève précipitamment et dans mon empressement, je chute et me retrouve dans les bras du jeune homme. Mes yeux se lèvent vers les siens et je m'y perds, je bredouille :

« Désolée… »

Qu'est-ce que j'ai ce soir ? Je n'arrête pas de m'embrouiller dans mes pensées et de m'excuser pour pas grand-chose. Si je voulais partir, je le pouvais, personne ne me retenait… Pourquoi autant de précipitations ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi.

(c) oxymort

Je propose à ma petite proie de lui offrir un verre, mais celle-ci me rétorque difficilement qu’elle allait partir. Je peux lire la peur dans ses yeux et je dois me retenir de sourire gardant un visage le plus neutre possible. Alors qu’elle s’excuse encore pour partir. La jeune femme semble pressée et totalement paniquer voire terrorisée. Je la rattrape dans sa chute avec un sourire en disant d’un air taquin.

- J’accepte de vous pardonnez à la seule condition que vous preniez un verre avec moi. Vous n’êtes pas obligée de prendre de l’alcool mademoiselle.

Je l’aide à se redresser gardant mon petit sourire commandant deux verres à l’aubergiste sans lui donner le choix et m’assoit sur le tabouret. Je suis amusée de voir que son corps et son âme lui crie et fond tous pour qu’elle s’en aille, mais son cerveau lui ne réalise pas le danger que je représente enfin pas encore.

- Quelle impolitesse, j’ai oublié de me présenter Aragorn Lightwood, ravie de vous rencontrez Mademoiselle…. Je ne crois pas que vous ne m’avais pas dit votre nom.

Je remercie l’aubergiste. Je souris décidément l’alcool est vraiment une invention merveilleuse , il faut dire qu’ils savent comment s’amuser et ont plusieurs vices ce qui m’amuse beaucoup plus que de les tués. Je préfère jouet avec eux contrairement à certain de les frères et sœurs qui préfère sûrement les envoyés six pieds sous terre.

N’étais-tu qu’un rêve ?

Alma Nohr & Aragorn A. Lightwood

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Cette soirée devient de plus en plus angoissante, à l’image de ce cauchemar que je fais depuis quelques temps. Quand cet inconnu m’adresse la parole, ce sentiment de malaise s’est amplifié et l’envie irrépressible de partir au plus vite s’est formée dans mon esprit. Je n’ai pas envie de m’éterniser, j’ai envie de retrouver mon lit douillet – celui que je voulais fuir avant de me retrouver dans ce bar – et d’avoir l’impression d’être en sécurité. Bien sûr, j’aurais encore ces cauchemars mais ceux-ci ne sont pas réels, ils n’arrivent que dans mon esprit. Ici, c’est la réalité et cette réalité me met mal à l’aise…

« Je… Je n’ai pas soif ! »

Dis-je simplement quand il me propose de prendre un verre, même sans alcool si je le veux. Je n’arrive pas à me calmer, comment le pourrais-je si je buvais un verre avec cet homme. Il a beau être très séduisant, quelque chose en lui me met mal à l’aise, il me donne des frissons… Et la façon dont il a de me sourire avec son air taquin ne me rassure pas d’avantage… Il m’aide à me relever et le fait d’avoir protesté pour boire ce verre n’a pas l’air d’avoir des effets sur le jeune homme. Il nous commande deux verres et comme hypnotisée, je m’assois. Pourquoi je m’assois ? Il faut que je parte, je suis terrorisée rien qu’à le regarder. Il me demande mon nom et je bredouille une réponse à peine audible.

« Hilda ! Juste Hilda ! »

Je n’ai pas envie qu’il connaisse mon nom ni même mon vrai prénom. Intentionnellement, je lui mens parce que de tout façon, je compte bien lui fausser compagnie rapidement. Il faut que je me lève et que je parte, tout de suite…

« Mer… Merci mais… mais j’vous ai dit que je… ne voulais pas… boire ! Je dois y aller ! »

Je fais mine de me lever mais je n’y arrive pas. Je soupçonne le type de me retenir par sa volonté mais je ne peux pas en être certaine. Peut-être que c’est mon corps qui s’est mis en position de survie et qui s’est figé…

(c) oxymort

Je n’écoute pas les plaintes de la jeune femme et nous commande deux verres. La jeune femme s’assoit bien gentiment. Et l’écoute se présenter en me disant qu’elle s’appelle simplement Hilda. Je m’assieds à côté d’elle prenant une gorgée de mon verre avant de dire avec toujours le même sourire.

- Et bien enchantée, juste Hilda. Vous semblez tendu, j’espère que ce n’est pas moi qui vous mets mal alaise j’espère?

Elle me remercie pour le verre bien que difficilement et commence à se lever ou du moins elle tente d’essayer de se lever, mais son corps semble refuser de lui obéir. J’essaie d’être courtois et de cacher mes intentions mais dire qu’il me faudrait un claquement de doigt pour la réduire en cendre . Je bois une autre gorgée avant de dire tous en la regardant.

- Je ne vais pas vous mangez vous savez, même si vous êtes très adorable. Et puis un simple verre ne vous engage à rien. Si vous êtes venue, ici c’est pour picoler et oublié vos problèmes à moins que je me trompe.

J’ai tellement d’idée de torture avec elle et la voir dans cet état me réjouis au plus haut point, mais je dois faire attention et ne pas trop la laisser voir mes véritables intentions envers elle. Je dois la rassurer et gagnée sa confiance sa réaction n’en sera encore que plus amusante et divertissante à voir.

N’étais-tu qu’un rêve ?

Alma Nohr & Aragorn A. Lightwood

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Complètement paniquée et figée, je regarde la scène se dérouler sans même pouvoir bouger. Je reste pétrifiée et incapable de m’en aller, sans savoir pourquoi, ces rêves sont-ils à l’origine de mon état ? Le fait que j’ai l’impression de vivre un cauchemar éveillé est peut-être ce qui me met dans un tel état de pétrification. En tout cas, cet homme ne me rassure pas et je ne sais pas dire pourquoi. Je ne crois pas le connaître et de prime abord, il semble sympathique, il n’a pas de mauvaises intentions envers moi, il m’a juste proposé à boire. D’accord, il a tendance à insister et à être un peu lourd. Si je n’étais pas aussi paniquée, je crois que je l’enverrai simplement bouler et en parlerait comme d’un mec bien lourd qui ne comprend pas quand on lui dit non. Mais, il me tétanise et je n’arrive pas à réagir, je reste plantée là, assise à côté d’un mec qui semble à la fois prévenant mais qui me donne la chair de poule.

« Je… »

Je ne sais pas quoi lui répondre et je décide, même si je suis morte de peur – sans savoir pourquoi – d’être honnête.

« Un peu ! »

Je ne baisse pourtant pas les yeux, je scrute sa réaction et je me raidis un peu plus – si c’était possible. Il ne s’approche pas de moi, il n’a pas de gestes déplacés, c’est juste le sentiment qu’il me procure qui me rend si nerveuse, si mal. Les souvenirs de mes cauchemars ne reviennent en pleine figure avec lui et ça, je ne me l’explique pas. Est-ce que l’homme sans visage dans mes cauchemars me fait penser à lui, ce qui fait que j’en ai peur, une peur qui me vient de profondément en moi ? Il tente encore de me rassurer, me disant que je ne m’engage à rien en buvant ce verre – verre que je suis incapable de prendre ou de boire de toute façon – et prétend que si je suis venue, c’est à cause de problèmes que je veux oublier par l’alcool.

« Je suis venue… parce que je… n’arrivais pas à dormir ! Pas pour… me saouler ! »

Je me hais en ce moment, je n’aime pas être dans cet état lamentable. On dirait une biche apeurée alors que fondamentalement, je pourrais quitter simplement la taverne et rentrer à l’auberge confortable et moelleuse.

(c) oxymort

HJ : je me suis permise de rajouter un Trigger warning pour prévenir les plus sensibles, je me dis que c'est utile vu le sujet pas forcément facile pour tout le monde.

Je souris intérieurement et je la regarde se débattre dans sa peur. Je cherche comment la faire rester et je me félicite d’avoir trouvé cette excuse de se noyer dans l’alcool pour oubliée. Je peux lire la panique dans ses yeux et l’écoute me dire que c’est parce qu’elle ne trouve pas le sommeille. Mais qu’elle est merveilleuse, elle me donne elle-même les informations pour la faire rester ici plus qu’elle ne le désire et s’enfermait dans mon piège.

- Raison de plus pour rester ici voyons, toute seule chez vous à repenser à ses cauchemars, autant passer du bon temps devant un verre entouré de monde et en vous changeant les idées plutôt que de ruminer votre cauchemar

Je me demande comment elle va essayer de se faufiler verbalement parce que son corps ne semble pas près de bouger si j’en crois ce que je vois. Je regarde et vois une table de libre avant de dire de manière toujours aussi courtoise.

- On n’est pas obligé de rester au bar, on peut aller se mettre à une table si vous vous sentez plus à l’aise. Vous pourriez me raconter votre rêve, je suis plutôt de bon conseille vous savez et plutôt assez bon confident.

» Les liens du Aragorn A. Lightwood
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