On frôle la crise cardiapolitique [pv Cornelius Sunfly]

Les réceptions ne servaient pas qu’eux à distraire une noblesse trop souvent couper de la réalité et ignorant des affres du peuple. Il s’agissait avant tout d’un enjeu politique. Si les courtisant en profitaient pour s’attirer quelques bonnes grâces, ces fêtes luxueuses étaient avant tout un outil politique. Là, sans trop se soucier des commodités d’une audience, on pouvait plus facilement nouer des liens diplomatiques ou discuter de divers sujets ayant un impact sur les royaumes. C’était une ambiance plus conviviale mais dont les enjeux restaient importantes. Voila donc le gros résumé quelque peu vulgariser de l’événement.

Aujourd’hui, les deux partis rassembler pour traiter de paix et de bonnes ententes furent les Faeris et les sirènes. Comme les faeries ne pouvaient venir respirer sous l’eau, ce fut tout naturellement chez eux que fut organiser la réception.  Et de bonnes grâce, le roi triton participa au financement de l’événement afin d’éviter que leurs « alliés » se sentant spolier.

L’idée de la réception ne fut pas vraiment de conclure une alliance entre les deux peuples, plutôt de veiller à conserver une relative bonne entente. En plus, le roi triton voulait que cet événement soit une bonne mise à l’essai de son fils ainé et héritier. Ce dernier devra bientôt succéder à son père et le roi triton devait s’assurer qu’Atlas soit prêt et digne. Le jeune prince voulait bien satisfaire les exigences de son paternel, mais il restait encore inexpérimenté et trop familier aux scandales. Le roi d’Atlantis avait peur que son fils par exemple, se laisse aller et ne transforme une respectable soirée mondaine, en d’épouvantables bacchanales. Il confia donc la garde de son fils à son chambellan qui devra guider le prince.

Une fête chez les faeries était souvent synonyme de couleurs et de décorations florales et souvent excentrique. Encore, on disait que la princesse avait un goût particulier pour la mode et la décoration, une réputation qui la précédait jusqu’au peuple triton. Autant dire qu’Atlas fut assez dé paysager en voyant l’architecture, les vêtements et la musique si différente de celle de son peuple d’origine. Il y éprouvait une forme de curiosité et de malaise.

"Ils laissent tomber en ruine leur château, mais savent le décorer. On dirait un cache misère un peu non ?"
"Votre majesté, je vous prierais d'éviter ce genre de remarques quand nous serrons en présence de sa seigneurie Coriolanus U. Sunfly."
"Oui je sais bien. Mais ca fait bizarre de faire la fête dans un palais tombant en morceaux. Sur Atlantis, notre palais est intact sous l’eau et c’est un beau joyau."
"Cela ne prive pas mon prince de se permettre quelques escapades quand le devoir l’y appel au palais."
"Que voulez-vous. J’aime bouger et découvrir des choses. Et là, j’en voie pas mal qui sont au final assez plaisante."

Le chambellan ignorait si le prince Atlas parlait de la décoration soignée et magnifique du palais des fées, ou s’il parlait des belles nymphes ailées qui passaient souvent à côté d’eux et dont le triton ne pouvait s’empêcher de leur accorder un regard. Atlas pouvait être charmant par moment, mais désespérant par d’autres.

"Majesté tenez vous bien et prêt. Je voie le roi  Coriolanus qui ne va pas tarder à être à notre rencontre. N’oubliez pas vos leçons et ce que nous vous avons prier de faire."
"Oui ne vous en faite pas. Je ne vous ferais point honte !"

La rencontre des deux sangs bleus se fit donc. Atlas approcha du roi des faeries, se tenant droit, avec une démarche assez militaire, mais tout sourire, voulant faire bonne figure et éviter toute bavure. Il représentait l’honneur de sa famille et de son peuple, rien que cette idée donnait un poids lourd sur ses épaules dont il avait envie de s’effondrer et fuir. Mais il s’interdisait toute excuse et alla respecter ses devoirs.

"Seigneur Coriolanus  Umbriel Sunfly quatrième du nom. Un honneur de vous rencontrer et participer à cette soirée. Je vous présente notre prince et futur souverain de notre peuple, Atlas Sunfly."

Atlas exécuta une salutation protocolaire, poings sur la potine en s’inclinant un peu en avant pour, tout en prononçant une formule qu’il jugeait judicieuse et bien trouver.

"Roi Cornelius. Un honneur et Plaisir de vous rencontrer enfin. Dois-je dire que vous me paraissez bien plus jeune qu’il n’y parait." Il voulait se montrer flatteur et poli en disant cela, et ne remarqua pas l’expression décomposer du chambellan triton qui manqua de s’étouffer.

Atlas ne serait dire qui entre les faeries et les tritons, les fêtes étaient les plus somptueuses. On parlait bien de celles, organisés par sa famille et non par lui où tout n’était qu’extravagances, proche de la fête paillarde de taverne. Son père, surtout sa mère, organisait des réceptions plus sophistiqués. Mais le jeune prince ne savait trop si elles rivalisaient ou non, avec celles du roi Coriolanus. D’ailleurs, il manqua de pouffer de rire à cause de ce nom qui lui fit bien penser à une blague puéril indigne de quelqu’un de son rang. Cela aurait était un comble, après une approche aussi maladroite frôlant la faute diplomatique.

Fort heureusement pour lui, le vieux souverain ne s’en froissa pas. Ou alors il savait très bien cacher ses impressions, moins démonstratif dans ses émotions que contrairement à son convive. A ce propos, ce dernier ne put s’empêcher de remarquer la tenue choisit par le roi. Un accoutrement aux thème de la mer. Peut-être un peu trop carnavalesque, mais l’héritier des mers y vit surtout une volonté de faire plaisir en adoptant les couleurs de son royaumes.

"Je ne suis pas habituer aux décorations de la surface. C'est très... très... féérique ! J'aime beaucoup les koïs volant." Atlas s’efforçait de dire quelque chose de plaisant, mais la tâche semblait difficile. Pas qu’il était habituer à uni comportement de tout déprécier, au contraire juste qu’il découvrait quelque chose dont il n’arrivait pas à donner un avis dessus.

Pour éviter le maximum d’incidents, Atlas fut enseigner sur tout ce qu’il y avait à savoir au sujet du roi et de sa famille. Atlas connaissait donc aussi bien les grands faits du suzerain, mais aussi des nombreuses rumeurs qui courraient à son encontre afin qu’il soit bien préparer. Ceci-dit, le prince héritier pouvait se montrer incapable dans une discussions, de discerner le fait et la fable. Par exemple, vous étiez soupçonner d’avoir maîtresse et concevoir des enfants dans une porcherie, Atlas pourrait demander dans la plus pure volonté de bien discuter et paraitre, comment allait cette maîtresse et pourquoi une porcherie. Comme la par exemple :

"Ho non ! On disait que vous êtes proches d’un sage centenaire mais en vrais vous…" Heureusement là il eut un déclic d’une énième anergie qu’il risque de dire et tenta de se rattraper sur le coup du mieux qu’il le pouvait. "Vous êtes bien plus jeune et vigoureux qu’on le dit ! Tout pour être un bon vrai roi !"

Son pauvre chambellan devait prier les dieux sans arrêt depuis. On pouvait voir la sueur perlait sur sont front et ses membres tremblaient. Atlas ne s’en rendit pas compte, se persuadant qu’il s’en sortait bien. Il fut surprit d’entendre la voix du roi dans sa tête. Mais il eut l’intelligence de n’y faire aucune remarque dessus, assurant donc la discrétion de cette intervention. Il suivit donc les instructions données dans son esprit et Coriolanus porta un toast.

Chacun leva donc son verre et bu d’une traite. Atlas était connaisseur en boisson alcoolisé, mais il reconnaissait que celle-ci, différait assez de toutes celles qu’il eut déjà goûter. Coriolanus avait dit que son chambellan lui laissera la paix. Donc Zhalyn regarda ce dernier, voir comment il réagirait. Difficile à dire si son comportement était celui de la nervosité ou de la boisson. Le serviteur semblait avoir chaud et son visage viré au rouge comme s’il était déjà ivre.

"Je dois vous dire que cette boisson est d'une excellence. On se sent... Plus à l'aise et joyeux."

D’un coup, il quitta son prince et le roi des fairies, se dirigeant vers le centre de la salle d’un air joyeux, poussant quelques petits rires. Le triton semblait amusé de la situation.

"Très efficace ce que vous lui avez donner, il est déjà partit ! Mais rassurez-moi, ce n’est rien de désagréable ? Car je me verrais mal ramener sur mon dos un chambellan malade ou ivre." En même temps ce serait la première fois, vu quand temps normal, c’était l’inverse, qu’un des serviteurs de son père ramène le corps alcoolisé du prince au palais dans la plus grande discrétion.