Quand le petit poucet se mesure au grand poucet (Alwin)

Quand le petit poucet se mesure au grand poucet

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Cela faisait quelques mois que j’étais arrivée à Norbury après avoir visité un peu du pays. Bien que je sois toujours sur les routes de par mon métier de danseuse, je ne prenais que peu de temps pour visiter les endroits où je m’arrêtais. Alors, avant d’arriver au royaume de mes ancêtres, les sorciers, j’avais traversé le royaume des elfes puis j’avais bifurqué sur la capitale d’Arcadia, Braedon. Enfin, j’étais descendue vers Norbury et j’avais commencé à investiguer sur mon père et sa famille. Malheureusement, je n’avais pas encore pu trouver toute la famille et une urgence professionnelle m’obligeait à revenir sur Braedon.Ce fut donc sans réellement avoir rencontré encore ma famille que je décidais de remonter et de me présenter au boulot. J’avais une compétition de danse, une des participantes s’étaient cassé la jambe lors d’une répétition et clairement, il fallait bien lui trouver une remplaçante. Bien que j’étais en congé, j’avais accepté de faire une pause dans celles-ci pour les dépanner.

Arrivée dans cette grande capitale que j’appréciais particulièrement, je m’installais, comme à mon habitude, dans l’auberge de la ville. J’appréciais beaucoup cet endroit dans lequel je dormais à chaque fois que j’arrivais en ville, la tenancière était devenue comme une proche parente pour moi. Elle me préparait toujours ma chambre préférée avec de petits cadeaux adorables dans celle-ci. Et évidemment, elle ne manquait pas de me faire mes plats préférés, j’étais gâtée à chaque fois que je passais par ici. Cette fois-ci ne fit pas exception et bien que je sois arrivée tard dans la soirée, elle me prépara un plat vite fait mais que j’aimais particulièrement. Après un repas copieux, je me mis dans mon lit et réussit à dormir jusqu’à vingt-trois heures. Puis, je commençais à me tourner dans tous les sens, je décidais d’aller me promener un peu pour me dégourdir les jambes. A cette heure-ci, il ne faisait pas toujours bon de se promener tard dans la nuit, depuis la rumeur de la sortie des démons de leur cage… Mais, je n’y croyais pas vraiment, pour moi, ce n’était que des rumeurs pour faire peur et en me promenant ce soir, j’avais bien l’impression que ces rumeurs étaient bien fausses. L’insécurité ne régnait pas mais peut-être qu’il ne faisait pas assez tard, il y avait encore beaucoup de monde.

Au détour d’une ruelle, je tombais sur des jeunes séparés en deux groupes et, comme si j’avais eu le nez pour ça, ils se challengeaient sur la danse. C’était un combat de rue de danse et j’en eus un large sourire. Je ne savais pas si ces jeunes se connaissaient mais j’avais bien envie de m’incruster dans cette compétition bon enfant. Je me mis dans un des deux groupes, le plus proche de moi et je me mis à regarder ces jeunes se battre sur un rythme qui me donnait déjà envie de bouger, d’ailleurs, je bougeais sans même m’en rendre compte. Néanmoins, je préférais attendre un peu avant de me lancer, je n’avais pas envie de m’incruster et de me taper l’affiche de suite.

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