watching over me (VLAD)

|

tumblr_inline_p2eyf7yulg1rifr4k_250.gifv

Quatorze ans. C’était le nombre d’année qui s’était écoulé depuis la mort tragique de ma mère. Quatorze ans depuis le jour où je m’étais fais la promesse de retrouver ce salopard, qui avait osé m’enlever celle qui m’avait donné la vie. Dès que je l’ai pu, j’ai rejoint les rangs de la garde. C’était pour moi une façon simple d’avoir des ressources pour faciliter mes recherches, mais aussi de protéger ceux qui ne pouvait le faire. Le meurtrier de ma mère errait toujours dans les rues d’Arcadia, et même si j’avais eu plusieurs découragements aux fils des années, je ne baissais pas les bras. J’allais le retrouver, et ce, peu importe le prix à payer. Je savais que je jouais dangereusement avec le feu, et que je finirais par me brûler, mais je ne pouvais pas abandonner si facilement, pas après tout ce temps.

C’est à la tombée de la nuit que je suis sortie des bureaux de la garde, suivant une piste. Il m’arrivait, plus souvent qu’autrement, de jongler entre l’affaire de ma mère et mon boulot habituel. C’était dans le plus grand des secrets que je menais ma petite enquête. C’était exactement ce que je faisais, quelques minutes avant de quitter mon lieu de travail. J’avais une piste. J’allais probablement être déçue une fois de plus, mais je ne pouvais pas me laisser abattre. Je devais éplucher tout et n’importe quoi. Le moindre détail pouvait être utile pour faire avancer mon enquête. La taverne céleste. C’est à cet endroit que je devais commencer. J’avais décidé de laisser ma voiture dans le stationnement de la garde et me rendre à pied à la taverne. Respirer l’air frais de la nuit m’aiderait certainement à me vider l’esprit et à m’éclairer les idées.

Plusieurs minutes se sont écoulées et me voilà enfin devant la taverne. J’ai soufflé un bon coup, décidant de ne pas porter attention à mon cœur, qui se fracassait lourdement contre ma cage thoracique. Puis, je suis rentrée. J’avais réussi à poser mes questions, à quelques employés et clients, mais rien. NADA. Un autre mur de brique. Je les ai remerciés, un petit sourire déçu sur le visage, avant de tourner les talons et de partir. « Eh merde! » Lançais-je, en soufflant, une fois à l’extérieur.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

Le vampire avait quitté son royaume, ceci n'était pas inhabituel et il y a bien assez de monde pour protéger leur terre. C'est surtout Tiana qui risque d'être en colère d'apprendre que son mari est encore parti sans même l'avertir. Elle qui est sa femme, mais aussi son grade du corps, ça l'agace de ne pas pouvoir le suivre partout. Techniquement, Dracula n'a nullement besoin de garde du corps. C'est tout de même le plus vieux vampire de ce monde et surtout le premier. Ses pouvoirs, il les maitrise à la perfection et surtout il sait se faire discret. Ainsi, il vola sous son apparence de chauve-souris jusqu'à la contrée de Braedon. Parfois, il y vient, histoire de se divertir et de voir ce qu'il s'y passe. C'est hors de la ville, qu'il reprend toujours sa forme humain, ainsi, personne ne peut deviner qu'il est un vampire. Encapuchonné avec une longue cape, si jamais il faisait jour, le soleil ne lui faisait rien et au moins personne ne pouvait se douter de sa nature.

Marchant sans réel but, il ne s'attendait pas à la voir ici. Cette femme dont son regard était tombé amoureux à l'instant même ou il l'avait vu. Aujourd'hui, il n'était pas ici pour la suivre où l'observer, mais on dirait bien que ça va devenir sa mission du jour. En quelque sorte, elle est devenue l'obsession de Vlad, mais il n'ose pas s'approcher d'elle et réellement faire sa connaissance. Disons qu'entre les loup-garou et les vampires, il y a des tensions. Ceci lui semble donc plus sage de rester à distance et juste de la regarder sans jamais la connaitre.

Quand elle disparait dans un bâtiment, il attend dans le coin d'une rue, fixant de son regard marron la porte pour avoir le plaisir de le voir de nouveau. Le temps passa et enfin, elle fut de retour dans la rue, l'air quelques peu mécontente. Son ouïe plus développé ne manque pas ces paroles. Visiblement, ça ne va pas et il n'aime pas savoir ça. C'est la raison pour laquelle, il sort de sa pseudo cachette pour traverser la rue et se rapprocher. Se stoppa à quelques mètres derrière elle, il demande simplement : "Est-ce que tout va bien ? Vous m'avez l'air contrarié ?" Sa voix était calme, une simple question, mêlé à une légère inquiétude. Ce n'est jamais bon signe de voir quelqu'un contrarié, non ?