Reconnaissance sanglante...

Le bestial et loyal Cerbère de la sombre princesse colérique était aux aguets comme à chaque moment ou Brunehilde était présente. Bellator était le summum du garde-du-corps, du zélote indéfectible qui passait sa propre existence pour servir et protéger le centre de son univers. Devant la troupe de mercenaire, le fidèle bras droit était celui qui transmettait les ordres, maintenait à discipline d’une main de fer impitoyable. Jamais personne, que ce soit un démon ou un vermisseau qui peuplait les îles, ne manque de respect envers Bélial en la présence du musculeux bellâtre sans en subir un déferlement de colère instantanée. Celui qui avait osé profaner le nom de celle qui avait en pendentif une parcelle du palpitant du viril briscard des Enfers subissait soit un courroux des plus douloureux ou bien la mort purement et simplement. Pas de demi-mesure pour celui qui aimait d’une tendresse aussi surnaturelle qu’interdit l’héritière des enfers. Alors que les hommes de rangs portaient des armures métalliques et des armes d’acier poli, le Cerbère était d’une arrogance et d’une fierté qui défiait la Faucheuse à chaque moment. Torse nu à la musculation de granit, portant des multiples scarifications récolté autant dans les arènes démoniaque que défendant sa passion interdite sur les différents champs de batailles, Bellator portait des grèves d’aciers aux avant-bras. Une lourde peau d’ours passé en une sorte de cape intimidante servait de protection autant contre le froid que les coups. Le féroce démon au regard d’une sombre férocité avait sur lui plusieurs lames et surtout sa hache qui recueillait les âmes aussi rapidement que la faux de la Mort elle-même. Imposant et intimidant, peu d’être vivant osait affronter pareil colosse totalement dévoué à sa sombre déesse.

En ce jour toutefois les deux êtres maudits s’avançaient à couvert dans les bois. Reconnaissance pour débusquer l’avant-garde de troupes ennemies. Une sorte de recherche et destruction que le Cerbère de Bélial excellait tout particulièrement. Avouer son amour infini à la sublime démone avait failli couter l’existence pure et simple pour le viril et bestiale bras droit. Il s’était même mis à genoux en lui offrant à la perfection des abysses son cœur et son âme en offrande. La lame avait sifflé, entaillant la peau du cou de taureau de l’ancien Sparte. Mais jamais le regard du zélote n’avait quitté ceux colérique de la plus belle des femmes de l’univers. Hors la lame avait subitement arrêté sa mortelle incision et tout à coup les deux démons s’embrassaient comme pour compenser ces siècles de passions refoulés. Devant le regard du monde entier il n’était que la main armé de Bélial, le briscard infernal qui se ruait au combat en hurlant sa rage phénoménale. Hors en privé les deux âmes maudites se complétait, s’aimant avec tendresse ou une passion plus brulantes encore que les flammes des Enfers. Un mince sourire s’était déposé sur les lippes charnues du gladiateur champion des arènes abyssales alors qu’il tendit la main à sa raison d’exister pour l’aider galamment à franchir un immense tronc d’arbre tomber au sol, titan d’écorce vaincu par la foudre divine. Regardant autour de lui pour s’assurer qu’aucun regard indiscret les épiait, les lèvres charnues embrassèrent le dos de la main gracile de la Princesse Colérique dans un moment de douceur qu’il semblait surnaturelle entre les deux êtres. La voix chaude, viril et surtout raque du serviteur maudit se leva dans un murmure pour sa raison de vivre.

Bellator- Après avoir triomphé de ces minables, bu l’hydromel de la victoire dans leurs crânes et dévorer leurs âmes, allons-nous rejoindre notre forteresse? J’ai grand hâte de m’endormir auprès de la perfection infernale qui possède un éclat de mon cœur…

A chaque fois que le démon bestial pensait à Bélial, son offrande d’une parcelle de son palpitant infernal porté en pendentif produisait une douce chaleur. Et au nombre de fois par jour que Bellator songeait à son amour interdit et qui pourrait représenter une faiblesse dans l’armure de la future dominatrice de ce monde, le collier gage de sa passion éternelle était sans cesse chaude et réconfortante.

Bellator- Bientôt nous devrions tomber sur l’avant-garde de ces vermisseaux qui auront le privilège de mourir aux mains de la plus grande guerrière des Enfers…

Il s’approcha alors du dos de celle qui était son centre d’univers. Écartant sa coiffure d’aile de corbeau pour dévoiler le cou de cygne pour y déposer un tendre baiser d’un amour et d’une tendresse éternelle. Il murmura alors un mot en sparte que les deux comprenaient. Ce mot qui remplaçait le je t’aime des plus banal. C’était le mot flamme, comme la passion incendiaire qui les consommait lors qu’ils étaient ensemble, la chaleur bienfaitrice de leurs âmes en harmonie, de leur amour interdit.

Bellator- Flammae

Les oiseaux chantaient et la nature semblait en symbiose totale. Aucun danger ne menaçait la Déesse sombre et son fidèle zélote dans ce bois isolé et éloigné de tout…

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

Une simple mission de repérage, quelque chose de basique qu'elle aurait facilement pu confier à un sous-fifre sans importance de son armée de mercenaire. Hors, la démone n'avait pas la moindre envie de laisser un idiot sur cette simple mission qui se trouve au final être de la plus haute importance. Elle avait bien quelques hommes de confiance qui aurait pu le faire, mais elle n'avait pas la moindre envie de rester en arrière et attendre. La demoiselle avait accepté il y a quelques jours la demande d'un riche, il voulait que la troupe aille faire tomber une autre riche famille, le genre de famille ennemies qui ne peuvent pas s'apprécier et dont le but de leur vie est de mettre des bâtons dans les roues de l'autre. Chacun de ces idiots avaient une petite armée et l'attaquer directement avec la leur serait une sorte de déclaration de guerre totalement ouverte. C'est pourquoi le malin avait fait appel aux mercenaires pour mener cette affaire en toute discrétion sans jamais pouvoir être accusé de ceci. L'argent motivait Bélial, bien qu'elle ne soit pas du tout attiré par ça. Mais elle doit pouvoir payer les gens qui travaillent pour elle, que ce soit pour les nourrir et même les équiper. Vous pensez qu'elle pourrait équiper son armée via son pouvoir d'invocation d'armes ? Hors ces armes lui sont principalement réservées. D'ailleurs, elles sont pour la plupart d'une grande qualité et aucun de ces manants ne méritent de pouvoir les manier.

Pour cette mission, elle avait demandé à Bellator de venir avec elle, au moins, ceci leur permettait d'avoir un moment en tête à tête loin du camp. C'était une vaste forêt qui s'offrait à eux, rien de bien extraordinaire. La princesse était dans sa tenue habituelle. Pas de robe, elle n'a jamais été une grande adepte de ça, encore moins si elle doit se battre. Non, elle portait un pantalon noir avec une bande blanche sur le coté, des cuissarde en cuir noir lui montait largement au dessus des genoux, bouclé et décoré par des lanières de cuir fermé par des boucles de ceinture. Elle portait une chemise blanche, surmonté d'une veste noir très travaillée et brodée. Une paire de gant de cuir surmonté d'une fourrure. Autour d'un coup était également lacet une fourrure noire. Ça lui donnait pas spécialement le style d'une guerrière, mais elle avait ce petit côté bad-ass et pas commode (La tenue).

L'endroit était calme, il n'y avait que le chant des oiseaux et le vent faisant bouger les feuilles dans les arbres qui troublaient le silence de la forêt. Bellator lui demande s'ils allaient finalement rejoindre leur forteresse un jour. Hélas, elle craignait que non. "Nous n'avons plus de chez nous. C'est pour ça que nous devons reconquérir ce monde. On nous a enfermé et on nous a oublié... Ceci prendra le temps qu'il faudra, mais ce monde nous appartiendra de nouveau. Et nous n'aurons pas qu'une seule forteresse... mais des milliers !" Bélial avait toujours eu cette âme de conquérante. C'était normal pour elle de vouloir faire la guerre et de partir à la conquête de ce qu'on leur avait retiré et plus encore.

Son fidèle garde du corps, indiqua qu'il n'allait surement pas tarder à tomber sur une avant garde et il ne se priva pas pour complimenter sa belle. Un léger sourire passa sur ses lèvres, il se voulait toujours si charmant avec elle. "Je pense que pour eux, c'est plus une malédiction qu'un privilège de tomber sur moi, tu sais !" La mort était souvent brutal quand elle venait des mains de la démone coléreuse. Malgré sa douce apparence, elle était sans pitié. Son démon s'approcha d'elle pour venir "flirter" avec son cou. Brunehilde s'y perdit quelques secondes, fermant les yeux pour savourer ce baiser sur sa peau avant de se retourner et repousser l'homme. "Ne te laisses pas aller. On pourrait nous observer et je n'ai pas confiance en la faune et la flore. Il suffirait d'une personne qui sache contrôler l'un de ces éléments pour nous espionner. Avançons, nous avons besoin de voir combien d'hommes ils ont." En vérité, Bélial pourrait surement écraser une armée assez facilement, mais ceci révélerait sa vraie nature, hors elle devait garder secret le fait qu'elle est une démone et encore plus qu'elle est l'une des sept. Alors pour paraitre normal, voir "humain", elle devait faire avec sa petite armée de mercenaire et utiliser le moins possible ses pouvoirs. "Je doute que nous ayons une grande armée à affronter, à moins que les nobles d'aujourd'hui soit du genre à craindre pour leur vie !"

Reconnaissance sanglante...

Un sourire bestial et belliqueux répondit aux triades de triomphes de la magnifique combattante des abysses. En tant que bras droit et d’amant de la plus redoutable des sept élues, le Cerbère de la Sombre déesse ne désirait que lui apporter gloire et vengeance à tous ceux qui ont osé emprisonner la tyrannique beauté. Tout dans l’âme corrompu et la beauté infernale de Bélial plaisait à Bellator et il était prêt à mourir pour satisfaire à la moindre des exigences de la démone si parfaite à son regard sombre de haine et d’amour. Il sentit le bref égarement de celle qui était le centre de son univers chaotique alors que ses lippes charnues embrassaient son cou de cygne. Voilà longtemps que les amants n’avait pas eu un moment pour faire parler leur passion incendiaire et voir comment leurs palpitants étaient singulièrement en symbiose que seul l’amour interdit et éternelle pouvait emmener. Mais la prudence fit repousser le bellâtre par sa maîtresse défiante et il hocha la tête en signe d’approbation.

Bellator- Tout ce que tu veux ma raison d’exister et de servir. On ne sait comment ces pleutre d’humains peuvent craigne la mort qu’ils méritent amplement… Je ne dirais pas non pour embrocher des âmes sur ma lame et de te les offrir avec adoration…

Un sourire sauvage se déposa sur les lippes charnues du viril gladiateur des abysses à la mention de sacrifices sanglants qui ferait en Son Nom. Ils reprirent leur progression prudente camouflée partiellement la densité de la végétation. La main rugueuse qui savait caresser avec tant de délicatesse effleura l’épaule de sa raison de vivre depuis des siècles et le viril briscard infernal dit alors des paroles muris par une certaine forme de sagesse guerrière du temps qu’il était qu’un pauvre mortel.

Bellator- J’y songe ma princesse. Nous pourrions carrément écraser sous notre botte une petite communauté frontalière que les puissances implanter ne se soucie guère?

Comprenant qu’il avait gagné l’attention de la plus magnifique des démones de l’univers, le serviteur fidèle hocha la tête pour lui faire un sourire à la fois charmant et d’une tendresse que personne omis elle n’a pu apprécier depuis des lustres. Il s’assit sur ses talons pour dessiner dans la terre la carte de ce coin de pays et exposa son plan qu’il espérait brillant et surtout détailler.

Bellator- La fausse couche de Seigneur consanguins que nous allons défaire n’a qu’une milice de paysans et quelques soldats vieillissants. Selon les écornifleurs que nous avons envoyés sur place, il cherchait des mercenaires. Notre employeur veut mettre une personne à la place du dirigeant. Donc nous pourrions renverser le connard de pacotilles, tu auras une forteresse pour lancer ta conquête et un lieu de rassemblement pour les nôtres qui seront guidé sur la voie de la victoire infini par ton charisme sauvage et superbe.

Il indiqua deux points à proximité et dis tout bas.

Bellator- Ces royaumes sont faibles et leurs dirigeants facilement manipulables. Ils sont craintifs et c’est pour cela que nous sommes dans cette satanée forêt. Donc quand notre force sera conséquente, deux nouvelles forteresses seront sous ta coupe. La gloire des combats et de la conquête seront pour toi ma Sombre Princesse.

Le bellâtre espérait que son plan saura plaire à la magnifique élue de son peuple autant que ses caresses volcaniques et sa loyauté sans faille. Il la suivrait juste à son dernier souffle, l’aimera pour l’éternité et même plus encore. Le gage de son amour indéfectible reposait en cet instant au creux du décolleté de la démone suspendu à une chainette de platine. Au premier regard c’était un simple rubis, mais en vérité c’était une parcelle du palpitant et de l’âme du guerrier des abysses. A chaque fois qu’il la voyait, songeait ou rêvait à elle la pierre magique produisait une douce chaleur sur la peau de satin de sa Sombre Déesse. Un gage d’amour, d’obéissance et d’affection que personne ne saura égaler en ce royaume. Hors en penchant la tête comme le ferait un loup traquant sa proie, l’ouïe du Cerbère détecta un mouvement non loin de là. Voilà déjà que la marche avait repris depuis cette ébauche de plan soumis au centre de l’univers du soldat fidèle. Levant un index, il grogna doucement en faisant craquer son cou de taureau.

Bellator- Ça pue l’humain… il est seul… sûrement un éclaireur… Je le capture pour qu’on l’interroge ma Princesse?

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

Servir les autres n'avait rien de plaisant. Mais Bélial n'avait pas trop le choix. Si elle ne voulait pas avoir chaque patrie de cet endroit à ses trousses, elle devait se fondre dans le décor. Certes, être mercenaire n'était surement pas la profession la plus passe partout, mais elle se voyait mal jouer les serveuses dans une taverne à supporter les réflexions salaces de soulards dégueulasse. Au moins, en étant à la tête de sa troupe de mercenaire, elle avait l'avantage de se constituer une armée et d'évaluer le terrain. Des mercenaires, il y en ici, alors au final, on peut dire qu'elle se perd dans la masse. La jeune femme avait déjà une troupe importante, constitué de démon, mais aussi d'autres créatures, tous lui ont juré fidélité, un serment qu'ils ne peuvent pas rompre s'ils ne veulent pas mourir. En général, se sont des créatures ayant perdu gros à cause d'un autre peuple et la princesse peut leur offrir la vengeance. Rien de tel qu'une âme qui à besoin de se venger, en plus, ils sont tellement facile à manipuler avec leur colère... Un jeu d'enfant pour la princesse qui a hérité de ce pêché.

Bellator était d'accord avec elle, écraser leur adversaire sera un jeu d'enfant pour eux. Que ce soit lui où elle, se sont des guerriers qui n'ont plus à faire leur preuve. Mais les années d'enfermement les ont affaiblis, alors mieux vaut ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. "Nous pourrions écraser n'importe qui Bellator, mais notre rôle actuel n'est pas de commencer une guerre en attaquant une petite puissance. On fait notre job de mercenaire. On se constitue une armée, on regagne notre puissance perdue, on jauge l'ennemi et là... seulement quand on jugera qu'on est capable de les anéantir, on frappera. Un a un, on fera tomber les différents royaumes d'Arcadia. Mais il est trop tôt pour ça et il faudrait que je retrouve mes frères et sœur. Leur puissance nous utile." Des démons supérieurs aussi seraient les bienvenus, de toute manière, c'est une armée puissante dont les démons ont besoin et elle est loin de pouvoir conquérir les terres d'Arcardia pour le moment.

Il expliqua ce qu'elle savait déjà au sujet de la mission et ajouta qu'elle pourrait prendre possession de la forteresse, mais elle secoua la tête. Ceci aurait pour conséquence qu'on les remarques. La discrétion, c'est le maitre mot pour eux en ce moment. "Non, on se contente de ce pourquoi on est là. Pas besoin de prendre la forteresse, on la laisse. Et puis, on ne pourrait pas s'établir, on bouge tout le temps. Tu devrais avoir confiance en moi. Un jour, je t'assure qu'on retrouvera notre confort d'antan." Elle s'était approchée posant une main sur la joue gauche du démon, comme pour lui assurer que ça arriverait, qu'elle le ferait pour qu'ils puissent être heureux. Les palais, les châteaux, ça ne l'intéresse pas. Bélial n'a jamais été du genre à apprécier ce type d'endroit, le plus souvent, elle fréquentait les tentes aux alentours des théâtres de guerre.

Son compagnon sembla avoir entend quelque chose, d'après lui un ennemi, probablement un éclaireur était dans le coin. On dirait qu'ils se rapprochent. "Occupes toi de lui. On va voir ce qu'il a à nous dire. Je vais te rendre plus léger, ça te fera aller plus vite. Attention, si tu pousses trop fort sur tes pieds pendant ta course, tu risques de t'envoler." La princesse allait utiliser son pouvoir de manipulation de la gravité pour aider Bellator. Pour cela, elle allait devoir se concentrer. Ainsi, elle allait légèrement diminuer sa gravité, assez pour que son poids semble réduit, mais pas non plus assez pour qu'il s'envole, sauf s'il saute où là, il pourrait faire un bond de plusieurs mètres supplémentaire contrairement à ce qu'il ferait d'ordinaire. S'il partait plus loin, son pouvoir n'agira plus. N'ayant pas retrouvé l’entièreté de sa puissance, sa maitrise est amoindrie. Mais ça lui fera un bon coup de pouce.

Reconnaissance sanglante...

Grognant d’une sauvage anticipation, celle de capturer une âme et littéralement l’offrir à sa Sombre Princesse, le Cerbère impitoyable et féroce. Mais le geste de la main si gracile mais pouvant être destructrice, cette caresse tant souhaiter par le bestial démon supérieur, de Bélial fut accueilli par un soupir de bien-être. Le champion des arènes infernales en fermant même les yeux pour en savourer pleinement ce moment d’extase. Murmurant de sa voix rauque et chaude comme la braise, le briscard des abysses laissa franchir de ses lippes charnues une promesse de fidélité éternelle.

Bellator- J’ai confiance en toi… Je vais te servir et combattre pour toi juste à l’infini…

Pour confirmer ce que le centre de son univers savait déjà, à savoir un amour éternel e d’une authenticité fracassante, le barbare chaotique et d’une férocité inouïe attendit la fin de l’incantation magique pour s’avancer d’un pas. Il embrassa alors le front de la sublime princesse démoniaque. Un geste d’une douceur étonnante et surtout rassurant pour la demoiselle. Il lui murmura alors quelques mots à son oreille avant de se redresser comme un chien de chasse prêt à se lancer sur la trace du gibier du moment tant convoité.

Bellator- Je t’aime plus que toutes les forteresses et la guerre ma Flamme Infernale…

Humant l’air et grognant d’une rage viscérale qui lui étreignant le palpitant tel un boa constrictor, le démon supérieur commença à courir vers sa cible qui venait de rejoindre leur position sans se douter de quoi que ce soit. Une charge digne d’un légendaire minotaure, aucunement discrète et d’une témérité aveugle. Le sort de la plus puissante des créatures des abysses donnait littéralement des ailes au Cerbère qui souriait méchamment, la virilité bestiale de ce visage ciselé à la serpe remplacé par un masque de colère effroyable. L’humain vit ce prédateur impitoyable foncer sur lui et il tourna les talons pour trouver son salut dans la fuite. Un tronc tombé par la force de la nature barrait le chemin au barbare, profitant au fuyard pour gagner une bonne avance. Hors la magie permettait au briscard de bondir comme le prédateur légendaire qu’il était vers sa proie. Comme promis il s’envola de plusieurs mètres et Bellator utilisa une branche pour revenir brutalement au sol comme un acrobate de renom. L’éclaireur ne put hurler ou faire le moindre geste car la Bête des Enfers était déjà sur lui, tombant comme une masse sur l’humain paniqué. D’un puissant coup de poing à la tempe, il envoya sa proie dans les limbes de l’inconscience et sauvagement il regarda autour de lui pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’autres soldats. Bellator espérait que c’était le cas, car il ne devait ramener qu’un prisonnier de vivant. Hors les autres vies pouvaient être moissonné par sa terrifiante hache et le démon pourrait hurler sa rage victorieuse en se baignant dans le sang de ses ennemis. Mais sa victime du moment était bien seul pour la plus grande frustration du bestial représentant des Enfers. Grognant de mépris pour cette race si inférieure, le musculeux bellâtre joncha le corps inerte sur ses épaules et revient rapidement vers sa Sombre Déesse comme une fidèle âme. Souriant en revoyant celle qui était son univers, son palpitant et fatalement la raison de son existence, le viril briscard abyssal eut un sourire à la fois mauvais et taciturne.

Bellator- Voila ma Princesse. Un faiblard qui pourra répondre à tes interrogations… J’ai vu une grotte non loin… Un lieu idéal pour faire une petite séance de questions… Espérons qu’il va la jouer dur à cuir pour qu’on puisse sortir les muscles.

Elle pouvait lire l’admiration, l’affection et l’amour que le démon portait à sa ténébreuse Déesse. Un amour surprenant, pur et merveilleux qu’un monstre bestial tel que le Cerbère n’aurait jamais dû éprouver…

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

Avec les pouvoirs de Bélial, il était assez facile de surprendre un ennemi. Elle n'avait pas besoin de bouger de sa place, son fidèle bras droit et amant allait faire le boulot pour elle. Tout ce qu'elle allait faire était de lui donner un petit coup de pouce avec ses pouvoirs. La maitrise de la gravité était un pouvoir presque insoupçonné chez les gens. Personne ne semble vraiment s'imaginer à quel point cette force est puissante. Le monde repose sur cette simple chose "la gravité", une loi qui n'échappe à aucune créature, mais que la démone, princesse des Enfers a sut apprivoiser à merveille. En sachant bien jauger, elle peut l'utiliser sur une autre personne, ici Bellator, pour le rendre plus léger. En réalité, elle ne joue pas sur le point, c'est juste la gravité qui lui est lié qui est diminué, ce qui par conséquent donne cette impression de légèreté et lui donne plus de facilité de mouvement et une rapidité certaine. Dans le cas inverse, elle peut augmenter la gravité, ce qui "alourdis" considérablement le poids. Par exemple, elle peut littéralement clouer une personne au sol si elle le désire en faisant ça.

Son terrible bras droit courrait à vive allure, il était plus rapide et ces pas plus grands grâce à elle. C'était d'une facilité déconcertante. Elle le vit bondir dans les airs, son saut fut bien plus haut qu'un saut normal, grâce à la diminution de la gravité. Elle attendit qu'il soit au sommet de son saut, pour relâcher son pouvoir et lui laisser avoir une gravité normale pour retomber plus vite et lourdement sur l'éclaireur. Pour faire encore plus mal, elle aurait pu augmenter la force gravitationnel sur Bellator, mais ce n'était pas utile et le choc pourrait être trop important. Autant le laisser retomber avec les lois normales de la planète. Vu le bruit étouffé, elle se douta qu'il avait réussi sa mission. Bélial n'eut qu'à attendre le retour du démon et de sa "proie". "Beau travail, je peux toujours te faire confiance," confit-elle avant de s'approcher de son oreille pour murmurer "peut-être que je te récompenserais plus tard..." La démone laissa le souffle de sa phrase caresser la peau de son beau démon avant de se reculer avec un sourire sur les lèvres pour observer la victime. "Tu veux bien nous mener à cette grotte ?" demande t-elle avant de le suivre. Ce n'était pas loin, à quelques centaine de mètres.

En effet, dans la roche, à flan de montagne, se trouvait un trou, une cavité naturelle qui serait assez pratique. D'un geste de main, elle montra où poser leur prisonnier pour l'interroger. La demoiselle dû lui mettre quelques claques pour le réveiller, espérant que Bellator ne l'ait pas tué avec sa force. Par chance, l'éclaire ouvrit un oeil, puis le second, l'air perdu et d'un coup apeuré en voyant les deux personnes devant lui. "Inutile d'avoir peur. Si tu nous écoutes, tu as une chance de rester en vie." glisse t-elle avec une voix assez douce et rassurante. Qui a dit que Bélial était uniquement un monstre coléreux ? "Combien avez vous d'hommes au total ? Est-ce qu'une où plusieurs troupes circulent dans la forêt ?" L'homme secoua la tête, comme s'il ne savait rien. A croire qu'être gentille ne sert à rien en ce monde. "Je te donne une seconde chance. Est-ce que tu comptes me parler ?" Le garde balbutia quelque chose du genre "je ne sais rien", mais elle ne pouvait clairement pas le croire. Un soupire lui échappa et elle décida d'augmenter la gravité de cet idiot. Il devait se sentir lourd, horriblement attiré par le sol et incapable de bouger. "Sais-tu ce qu'il t'arriveras si je rends la gravité qui entoure ton corps plus importante ? Pour le moment, tu es juste "collé" au sol, incapable de bouger. Si intensifie ça, tes os vont se briser et tes organes s'écraser. Tu imagines un peu ce que ça faire ? C'est presque une sorte d'implosion de tout ce que tu as à l'intérieur de toi... C'est une mort lente et douloureuse. Mais je peux aussi demander à mon ami que voilà," elle montra Bellator d'un signe de tête, "de t'arracher les membres un par un. Oh tu auras mal, très mal... mais ça peut-être très lent comme mort aussi. Quoi qu'il arrive, si tu ne parles pas..." là, Brunehilde se redressa et son visage devint plus sombre, un air menaçant et plein de violence venant changer ses traits qui était alors si doux. "On te massacrera et plus personne ne sera capable d'identifier ta dépouille !" Autant être clair dès le début. Son regard se porta sur Bellator, il devait être heureux de savoir qu'il pourrait potentiellement faire gicler le sang de cet idiot. "Dis nous tout ce qu'on veut savoir !" L'homme semblait réticent, peut-être pensait-il que ces menaces étaient du vent. "Bellator, fait lui comprendre le sens de mes paroles s'il te plait. Mais ne le tue pas !"

Reconnaissance sanglante...

Lorsque le souffle rauque et sensuelle de la sublime princesse démoniaque caressa la joue du briscard infernale, Bellator eut un sourire enflammé par l’amour et l’affection. Une des rares émotions pures, à part la haine et la rage, que pouvait produire le Cerbère. Hors sa Sombre Déesse était devenu le centre de son univers, sa raison d’exister. Qu’elle puisse partager un sentiment proche de l’amour avec un démon manquer, car n’était pas un originel, permettait littéralement au combattant bestial d’être d’une loyauté irréprochable. De faire des folies et surtout de tout faire pour la satisfaire car pour lui, elle seule ne compte à ses yeux. Nombres de succubes et de mortels avaient essayé de folâtrer avec le musculeux bellâtre, cet intimidant guerrier inflexible et à la brutalité déjà légendaire de son vivant et éternelle depuis qu’il combattait dans l’arène des neufs enfers. Mais il n’avait jamais céder, son palpitant volcanique ne tambourinant que le prénom de sa Flamme Éternelle. Profitant de cette proximité avec celle qui était simplement tout pour lui, le viril et bestial démon laissa son souffle chaud parcourir la joue de porcelaine de la plus craint des princesses infernal pour glisser quelques mots.

Bellator- C’est mon plaisir de te servir… Et si récompense il y a je pourrais te masser et te laver comme tu aimes…

Sous son apparence bestiale et rustre du briscard des abysses se cachait un amant attention et tendre. Seule Bélial avait le loisir de faire ressortir cette facette dissimulé sous la rage papable de son Cerbère. Hochant la tête, replaçant son prisonnier évanouie au travers de ses puissantes épaules, le barbare mena sa Déesse Sombre dans la grotte. Obéissant au doigt et è l’œil à son amour interdit, le guerrier laissa choir l’éclaireur au sol rocailleux de la caverne. Savourant la frayeur du prisonnier émergeant de sa précédente rencontre avec le champion de la Princesse Bagarreuse, le regard sombre et empreint d’une rage permanente embrassait l’intimidation magistrale de son aimée. Mais l’humain semblait soit trop fidèle à son groupe ou tout simplement ignare du terrible destin qui planait sur sa pathétique existence. Quand il entendit son prénom et la promesse d’une torture lente et sanglante, le sourire carnassier et empreint d’une joie diabolique incurva les lippes charnues du bellâtre. Mais avant les réjouissances de souffrances, le fidèle bras droit fit augmenter la terreur du prisonnier acculé sur le mur froid de pierres. Il sortit de sa besace une coupe finement ciselé en étain et le rempli d’un vin chaud et épicé dont Brunehilde aimait. Une petite attention pour la prochaine attente. Docilement il lui tendit, jouant son rôle de serviteur zélote è la perfection. Bellator se devait de jouer cette mascarade pour ne pas être une faiblesse à la puissante démone, son talon d’Achille. Il pouvait mourir pour elle, mais que son amour ne soit pas un danger pour elle. Ensuite le Cerbère fit craquer son cou de taureau et ses jointures dans un plaisirs anticipé de violence totalement gratuit et jouissif. Se mettant au niveau du prisonnier dans une position autant bestiale que prédatrice, le briscard infernal eut un sourire de mauvais augure.

Bellator- Tu ne sais pas comment tu me remplis d’une joie malsaine en refusant de parler à ma chef… Habituellement les prisonniers ont le bon sens de lui raconter ce qu’elle veut entendre et d’éviter la case souffrance inutile.

Le regard apeurer de l’humain fut comme une flammèche qui alluma le sadisme du guerrier des enfers. Le démon supérieur lui donna du flat de la main quelques petites tapes sur la joue avec un air complice, un peu comme deux vieux amis qui se rencontrent après des années.

Bellator- Sincèrement merci de me permettre de te casser chaque os, de me laisser prendre tes entrailles pour en faire des extrailles… Tu sais on peut vivre même si on perd nos jambes et nos bras? Je l’ai fait plus qu’une fois…

Une aura sombre et infernale se déposa sur les épaules du musculeux démon. Une sombre promesse que Bellator se fit un plaisir de réaliser. Dans un premier temps un bâillon fut mis avec force dans la bouche de l’humain qui comprenait que tout ceci sera horriblement violent.

Bellator- Maintenant on va jouer à un jeu. Ma cheffe est le bon côté et moi la réplique sadique. Elle t’a posé des questions et tu n’as pas eu l’intelligence d’y répondre comme un connard… Hors je n’aime pas les connards et surtout ceux qui tiennent tête à ma cheffe… Donc je commence avec un hors-d’œuvre et dis-toi que nous allons faire une petite escalade de souffrances… Dommage que c’est juste toit qui va la ressentir…

D’un geste vif et d’une force démoniaque, le bellâtre fractura l’index gauche de l’humain dont le hurlement de souffrance fut étouffé par le bâillon. Un sourire sadique éclaira le visage intransigeant et colérique du viril barbare.

Bellator- Ne tourne pas l’œil espèce d’enflure. On commence à s’échauffer.

Trois autres doigts furent cassés avec une facilité déconcertante. Des coups de poings à faire trembler les murs furent portés par le furieux combattant. Aussi un genou fut pulvérisé pour faire bonne mesure. Le tout fait avec une technique forger par des centaines d’années de tortures diverses. Arrachant le bout de tissus de la bouche du prisonnier blanc de douleur, le démon eut un sourire complice et dit dans un murmure de mauvais augure.

Bellator- Tu réponds… Sinon j’augmente d’un cran. Je t’en prie ne dis rien… O va se rendre dans les affres d’une souffrance que tu as jamais pu imaginer… Je peux te torturer des jours avant que t’expire…

Pleurant de souffrance l’éclaireur avala sa salive. Il ressemblait à un pantin désarticulé laissé au sol par un enfant gâter.

Prisonnier- On est un peu moins de deux cents… trois troupes… Laissez-moi partir…

Le regard sombre du tortionnaire se détourna vers la magnifique créature de ses rêves.

Bellator- Il ne veut plus faire mumuse avec moi… D’autres questions et on fait quoi avec lui? On le laisse ici et on le laisse aux bêtes sauvages… Les pauvres ont le droit à un repas chaud…

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

Ce type ne faisait que chercher son mal en luttant contre le duo démoniaque. Il n'avait pas la moindre chance de pouvoir leur échapper et même s'il parvenait à se mettre debout pour fuir la grotte, Bellator ou Brunehilde pourrait le rattraper en peu de temps. Ainsi, s'il ne voulait pas souffrir, il ferait bien d'oublier sa loyauté à deux balles et de répondre sagement. Bélial dû lui montrer de quoi elle était capable pour lui faire comprendre qu'on ne joue pas avec elle.

Histoire qu'elle puisse patienter de manière correct, son bras droit lui donna un verre de vin, c'était là une jolie initiative. Elle se saisit de la coupe et fit tourner le liquide rouge au fond, pour en humer les senteurs qui venaient caresser doucement ses narines. Inévitablement, elle savait que c'était un très bon cru et qu'elle allait l'apprécier, plus encore en regardant ce type se faire torturer par son chien de l'Enfer qui n'était pas du genre à jouer avec des pincettes. A présent, Bellator pouvait laissé libre cour son imagination en torturant ce crétin. Un grand sourire malsain et vicieux s'était dessiné sur le visage de son compagnon, elle savait que torturer était une activité qui lui plaisait grandement. Peut-être un peu trop gentil, il voulu prévenir le prisonnier que refuser de parler était la pire erreur de sa vie... ça on en convient tous. Bélial fut amusé de le voir donner quelques petites claques absolument pas douloureuses à l'humain, mais plutôt humiliante. C'était clairement lui dire "hey, t'es mon pantin maintenant". Sa patience était sans fin et finalement au milieu de ces paroles, sans prévenir, il brisa le doigt du malheureux à qui il avait caché la bouche pour étouffer les cris de douleurs. La demoiselle se mit à sourire tout en sirotant son verre. Juste un doigt, ce n'était pas grand chose... ce type était plus que douillé. Un doigt... c'est tout ce qu'il suffit pour le faire parler. Deux cents hommes... c'était peu, rien d'insurmontable pour la démone et encore moins pour sa troupe de mercenaire. "Tout ça pour ça... Refuser parler pour quoi... deux cents pauvres vies que nous allons exterminer. Dommage... si tu aurais parlé plus tôt, j'aurais peut-être pu faire quelque chose de toi. Mais là... Je ne vois aucune raison de garder un traitre qui en plus ne résiste pas à la douleur." Son démon lui demanda ce qu'il devait faire de lui. Le laisser en vie, le tuer où le laisser en pâture aux animaux sauvages. "Je pense qu'il peut nous servir... Tues le proprement, je ne veux pas voir de sang. Je vais le faire revenir d'entre les morts, il sera mon pantin." Bélial est une nécromancienne, elle peut ramener les morts à la vie... enfin... ils n'ont plus de conscience, c'est elle qui les manipulent, ils lui obéissent. Un mort garde aussi son apparence, s'il est décomposé, il ne va pas revenir aussi beau qu'un vivant. Lui... étant donné qu'il sera un mort frais, il aura juste l'air blême. "J'ai une idée... Il nous fera entrer à l'intérieur de son camp... et nous les tuerons de l'intérieur. Il va faire entrer les loups dans la bergerie. Il nous faudra quelques hommes. On s'arrangera pour se faire passer pour des recrues ou des prisonniers." Un plan simple, mais qui peut faire des miracles. Les autres attendront le signal pour attaquer. Ceci lui semble être un plan amusant. En plus de ça, elle aime manipuler les morts... Quoi qu'il arrive, une fois de retour à la vie, ils obéissent à la démone.

Reconnaissance sanglante...

Trop rapidement le pathétique humain sombre dans les méandres du douloureux châtiment du démon supérieur. Bellator n’avait qu’effleuré langoureusement la souffrance comme il le faisait de manière si tendre et bestiale avec celle qui était sa raison d’exister. Se décalant pour permettre à la magnificence infernale de parler au prisonnier et lui annoncer son destin funeste, le Cerbère trépignait littéralement. Le bellâtre était sous le charme incendiaire des mots, les mouvements sensuels des lèvres et le rictus fatal qui annonçait le trépas de l’éclaireur décevant. Grognant de mécontentement de ne pas faire gicler le sang de l’homme en profusion, le briscard des neuf enfers plaquant sa main rugueuse pour couvrir la bouche et le nez de l’homme condamné. Ce dernier se débattit vainement pour survivre, mais ses maigres forces étaient dérisoires devant la puissance infernale du démon. Quelques instants et la mort vint cueillir l’âme pathétique du mortel et aucune trace de sang ne trahit le décès violent de l’éclaireur. Se redressant le bestial barbare eut un sourire de mauvais augure alors que dans ses iris ténébreuse luisait un amour et une affection uniquement porter vers la princesse infernale. Il la regarda avec adoration, avec un tendresse que la princesse des enfers n’avait jamais dû recevoir. Hochant la tête, ouvrant ses bras en marque de respect et d’obéissance, le viril barbare parla avec cette voix rauque, chaude et profonde.

Bellator- Tout ce que tu souhaites… Je vais aller chercher dix de nos plus compétents guerriers. Ton idée est grandiose et d’une malveillance des plus plaisantes. Mais je crois qu’on pourrait rajouter un élément qui fera que vous pourriez garder vos armes en l’intérieur de l’enceinte.

Il souleva un sourcil broussailleux et complice. Prenant la voix d’un pathétique mortel qui essaya de se prouver à tous sa vaillance, le Cerbère de sa sombre divinité parla en rigolant.

Bellator- Je serais un vilain espion… Ton « nouvel » ami a pu vous recruter et vous avez capturé un ennemi. Je vais me faire recadrer le portrait et couvrir de chaines… Mais je vais les utiliser pour foutre un bordel sans nom.

Sortant de sa besace un baluchon il le tendit à la magnifique créature qui arpentait ses songes et ses pensées. Des viandes froides, des fromages et du pain croustillant. Comme à son habitude le fidèle bras droit avait anticipé les besoins de sa maîtresse.

Bellator- Je vais revenir bientôt. Tiens pour te restaurer après ta danse macabre…

C’était le surnom que le guerrier sans peur avait donné au pouvoir de nécromancie de sa cheffe. Il enleva alors ce brassard qui le désignait comme sergent de l’unité de mercenaire démoniaque. La main rugueuse se tendit vers la raison de son existence et du bout des doigts il caressa la main gracile de Bélial.

Bellator- Tu peux me le garder au chaud… Je vais exécuter tes ordres ma sombre princesse…

C’était la façon détourné de dire à l’élue de son palpitant d’une noirceur abyssale qu’il l’aimait. Il la salua avec respect et alla quérir les hommes pour l’infiltration…

@Brunehilde B. Gundersen

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Garder cet individu en vie n'était plus utile à la démone. A présent qu'il avait parlé et que de toute manière il ne semblait pas bien utile, ni savoir grand chose, autant s'en débarrasser. Mais il n'était pas question de le tuer dans une effusion de sang, car ce type pouvait encore servir la Bélial. Pour ça, il fallait une mort simple et c'est la raison pour laquelle Bellator se chargea de l'étouffer. C'était plus lent, douloureux, pas très agréable, mais ceci gardera le corps du malheureux intact. En soit, sa nécromancie marche sur tous les cadavres, il pourrait avoir été tué de manière sanglante que ça n'aurait pas vraiment d'impact. Sauf que là, elle avait un plan en tête. Elle pourra ramener l'ennemi à la vie -d'une certaine manière- et il lui obéira tel un pantin, ce qui les aidera à s'infiltrer et attaquer leur objectif. Contrairement à ce qu'on pense, étouffer quelqu'un prend du temps. Quelques minutes longues et désagréables passèrent avant que le cœur de l'idiot ne cesse enfin de battre. Voilà un travail parfaitement exécuté par son bras droit. D'ailleurs, il avait l'air d'apprécier son idée d'entrer dans le campement grâce à son pantin. Par contre, les armes n'étaient absolument pas un problème. Après tout la démone de la colère à le pouvoir d'invoquer des armes. "Laisses tomber les armes. Je me chargerais de ce point moi-même." En général, elle n'aime pas partager ses petites armes, mais elle peut faire une exception et elle n'est pas obligée d'armer tout le monde. Une fois que quelques ennemis seront morts, les autres n'auront qu'à ramasser leurs armes, rien de bien compliqué.

Le plan allait se peaufiner doucement, pour le moment, Bellator était chargé d'aller chercher quelques hommes pour mener à bien la mission. Il s'en alla tout en la saluant. Quant à elle, il ne lui restait plus qu'à invoquer son pantin. Pour ça, elle se plaça devant lui et trancha la paume de sa main à l'aide d'un petit poignard qu'elle fit apparaitre dans sa main gauche. La lame vint fendre la chair et son sans se mit à ruisseler et couler sur le cadavre. Les yeux de la démone prirent leur véritable apparence et après quelques paroles la nécromancienne avait réussi à le refaire venir d'entre les morts. Le cadavre n'avait aucune volonté, uniquement capable de répondre aux demandes de la jeune femme. "Tu vas me servir. Pour le moment, suis moi !" La voilà qui se met en route. Bellator la rejoindra en chemin, après tout il est plutôt rapide et leur campement n'est pas si loin que ça.

En chemin, elle réfléchit à comment jouer cette infiltration. Se faire passer pour des recrues seraient peut-être un peu trop gros, surtout de la part d'un simple éclaireur. Il serait aussi douteux qu'il est capturé autant de monde. Le mieux serait de se faire passer pour de simple voyageur, pourquoi pas ayant été sauvé par cet éclaireur et qui chercheraient refuge juste pour la nuit. Une idée comme une autre, il faudra qu'elle en parle à son bras droit. D'ailleurs, il ne tarda pas à la rejoindre avec une dizaine d'hommes. Ceci peut sembler peu, mais ça devrait largement suffire pour s'en prendre à ce genre d'endroit. D'autant plus que plus il y aura de mort, plus elle pourra faire grandir sa petite armée de morts-vivants. "Tu as fais vite. Il faut qu'on discute de notre plan d'attaque." Un petit signe de tête et voilà qu'elle l'invite à aller un peu plus loin, son cadavre ambulant la suivant en silence. En même temps, elle sortie une pomme de la petite bourse remplie de nourriture qu'il lui avait donné avant de partir un peu plus tôt. "Que penses-tu de nous faire passer pour de faibles voyageurs ? Après réflexion, je vois mal un éclaireur seul réussir à battre un groupe entier et nous faire prisonnier. Nous pourrions faire croire que nous sommes des marchands ayant été attaqué et pillé et que l'éclaireur à tout simplement eu pitié de nous. Dans l'idée, j'aurais pu jouer de mes charmes pour qu'il accède à notre demande d'avoir un refuge juste pour la nuit ?" explique t-elle avant de croquer dans sa pomme. "Qu'est-ce que tu en dis ? C'est simple, mais ça peut marcher. Bien sûr, il ne nous faudra aucune arme et aucune armure, sinon ça ne sera jamais crédible." Si il a choisi les meilleurs hommes, ceci ne leur fera pas peur, au contraire, ça devrait même les amuser. Reste à voir ce qu'il en pense.

Reconnaissance sanglante...

Sans aucune question ni interrogation, car pour le démon majeur la princesse ne pouvait aucunement avoir tort ni se tromper, le viril barbaresque briscard alla quérir quelques membres de la troupe de mercenaire qui bivouaquait non loin. La grande foulée du cerbère avalait littéralement la distance comme le bestial gladiateur des arènes infernales qu’il était. Ne se souciant aucunement des griffures pathétiques des branches essayant de ralentir sa progression, le bras droit de Bélial déboula brutalement dans le campement et alla vers quelques petites tentes un peu en retrait. Personne ne cherchait de noises au colériques et rageur bersekeur de la chef. Rendu à destination, le féroce guerrier démoniaque sélection parmi sa troupe d’élite, les sanglants du Cerbère qu’ils s’étaient autoproclamé, la dizaine des plus loyales et impitoyables mercenaires. De sa voix autant autoritaire que sauvage, le bellâtre muscler distribua ses ordres.

Bellator- Toi et les autres là-bas. On part dans deux minutes. Ordre de la cheffe. On va mériter notre putain de solde et en bonus on va se doucher dans le sang de nos ennemis.

Obéissant à la seconde les sélectionner furent préparer de pied en cap et déjà sans les attendre le barbare à l’âme corrompu mais au cœur aimant sans faiblesse retourna vers le centre de son univers. Sans anicroche la petite troupe se rendit à la grotte et bestialement le démon majeur renifla l’air pour en déceler les possibles ennemis. Mais juste le parfum exquis et enivrant de Bérith, jumelant au reliant putride de la mort que dégageait le garde, infiltrèrent les narines du viril et musculeux ténébreux barbare. La plus belle et sensuelle succube et démoniaque femme de l’univers sorti au grand air avec son pantin de chair et le cerbère indiqua la grotte comme zone de déploiement aux fidèles des démons. Sans un mot avec une douceur et une tendresse surprenante pour le fou furieux des arènes maudites, Bellator écarta une branche du chemin de la belle princesse qui avait accaparé son palpitant démoniaque. Attentivement le bellâtre écouta le plan machiavélique de la plus combattive des démons et il hocha la tête pour signifier la pleine compréhension. Buvant une grande rasade de tord-boyau de la panse de chèvre qui lui servait de gourde, le viril démon haussa ses larges épaules. Alors il osa parler avec cette franchise et honnêteté qu’il réservait aux moments seuls avec sa déesse de la noirceur absolue.

Bellator- C’est un excellent plan et ces connards d’humains vont tomber comme des mouches devant le charisme infernal que tu dégage… Je ne connais personne qui ne peut te refuser quelque chose sinon je lui extrais les entrailles… Mais le seul problème c’est ma gueule de porte-bonheur.

Sortant des pansements de sa besace, il s’ouvrit avec sa dague légèrement un bras pour en imbiber le tissu d’une pureté blanchâtre. Avec une délicatesse et une douceur des plus surprenantes pour un chien de guerre aussi bestiale, le démon simula quelques blessures sur celle qui pouvait se régénérer à l’instant. Des discrètes caresses pour prouver un amour et une dévotion surnaturelle se firent alors que le Cerbère continua de parler à la princesse tant craint.

Bellator- Nos hommes pourront passer sans problèmes pour des marchands, mais moi aucunement. Donc du groupe des méchants assaillants j’aurai pu être assommé lors de la rixe et abandonné par mes barbares d’associés. Comme ça la crédibilité va augmenter d’un cran et en plus les cons comme la lune d’humains vont vouloir me faire parler… Donc Tes agissements vont pouvoir être discret alors que je vais leur en donner moi des cris et du jeu de soumission de merde…

Souriant méchamment il rajouta en faisant un clin d’œil complice.

Bellator- Je pourrais être ensevelis d’entraves… Ça pourrait être drôle et aussi un de nos mercenaires pourrait avoir mes armes qu’il m’a confisqué histoire de me tenir tranquille… Car avec ma gueule sympathique et belle comme ces fichues de longues oreilles de merde je ne peux jouer la victime d’un pillard, mais être hargneux et mauvais comme un prisonnier ça je sais le faire.

Se penchant un peu en signe de respect et d’une totale allégeance, le viril bellâtre doté d’une rage destructrice aussi puissante qu’un amour sincère envers la belle démone dit avec franchise.

Bellator- Comme d’habitude je vais suivre ton plan à la lettre…

@Brunehilde B. Gundersen

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Le plan de la démone était enfin en place, ils se feront passer pour des voyageurs, des marchands ayant été attaqué et retrouvé par cet éclaireur, qui dans un élan de bienveillance, les conduira auprès de leur chef pour qu'il puisse peut être les aider. C'était un plan simple, mais qui pouvait être efficace, leur permettant de pouvoir entrer dans la base ennemi très facilement. Pour le reste, avec les quelques hommes qu'elle a demandé à Bellator d'aller quérir, ils devrait très facilement s'emparer des lieux. Des démons c'est drôlement plus puissant que quelques humains.

Son fidèle bras droit était de retour avec plusieurs hommes, prêt à se battre et tous digne des meilleurs. Au moins, il n'avait pas choisi n'importe qui, c'était rassurant et les plus fidèle, tous des démons. Aucun d'eux n'avaient d'armes, mais ils ne devaient pas en avoir, c'est Brunehilde qui se chargera de les équiper le moment venu. Par contre, Bellator ne voulait pas se faire passer pour un pauvre marchand. Il se trouvait surement trop costaud pour se faire avoir pour une bande de brigand. Sincèrement, il ne devrait pas se voir tel un monstre, il était loin d'en avoir la gueule, mais à quoi bon essayer de lui faire comprendre, il restera convaincu d'avoir une gueule cassée qu'on repère facilement à des kilomètres. Histoire de faire croire qu'il était un brigand, il se mit du sang sur le visage et sur son corps, pour faire penser qu'on l'avait "battu". "Tu devrais penser autrement des fois, je suis sûre que tu pourrais passer pour un prince charmant si tu t'en donnais la peine. Mais va pour le brigand capturé !" Quelques hommes avaient ramené des chaines et Bellator fut attaché pour faire penser qu'il avait été abandonné par sa bande. "Nous sommes prêts, il est temps d'y aller !" Sur ces paroles, la troupe se mit en route, en tête le cadavre ambulant contrôlé par Bélial.

Après plusieurs kilomètres de marche, les voilà au camp ennemi. Le "zombie" en première ligne joua son rôle, elle put même le manipuler pour parler, lui faisant dire ce qu'elle voulait. Un travail compliqué, mais pas impossible. On leur ouvrit les portes et les voilà à l'intérieur. Bellator fut emmené ailleurs, elle avait confiance en lui, elle savait qu'il allait faire ce qu'il faut. Pour l'heure, il s'était donné un signal, ce n'est qu'au couché du soleil que l'assaut allait être mené. Au moins, ils vont pouvoir avoir une aperçu du camp, voir leur équipement, le nombre d'homme pour mieux se préparer. Personne n'avait encore découvert la supercherie et on les mena dans une tente pour patienter, les idiots apportèrent même à manger aux mercenaires.

Puis le couché de soleil arriva, c'était le moment d'agir. Bélial tua d'abord les gardes qui étaient dans la tente à l'aide des autres hommes de sa troupe, puis elle leur donna des armes qu'elle fit apparaitre. Dans un premier temps, ils devaient agir en silence, tel des espions le plus longtemps possible. C'était amusant d'éliminer l'ennemi de cette manière, sans être vu, sans même qu'il ne puisse s'en douter...

Reconnaissance sanglante...

Le démoniaque briscard des neuf enfers sourit avec une tendresse surprenante aux paroles de celle qui était le centre de son univers. Profitant de leur moment de quiétude loin des yeux indiscrets des mercenaires, le bellâtre s’avança pour n’être qu’à quelques centimètres de la magnifique succube de ses songes sanguinolents. Le regard d’un abysse ténébreux de violence latent se transforma pendant une fraction de seconde pour un puit d’amour et de dévotion éternelle envers sa noire divinité. Un sourire douceâtre se déposa sur les lippes charnues du gladiateur impitoyable des enfers lors que cette voix rauque et chaude se propulsa de sa gorge.

Bellator- Je ne peux qu’être un prince charmant en ta présence… Demain soir je te fais ton repas favoris et je vais te courtiser comme une tête couronné… Et te faire prendre ton bain pour masser caque centimètre de ton corps parfait si tu le désire ma raison d’exister…

Bientôt le barbaresque homme à la musculation fut couvert de chaines et les mercenaires laissèrent quelques maillons faibles pour que le démon supérieur puisse les briser lors de l’attaque. Jouant son rôle à la perfection, revanchard et bourru avec une touche de fierté glorifiante, la petite troupe arriva au campement du riche seigneur des environs. Au moment de leur séparation, le prisonnier se débattit pour s’élancer en couvrant d’injures les marchands promettant milles morts et des supplices des plus imaginatifs. Tout pour détourner l’attention de celle qu’il vénérait. Il fut roué de coups, posant même un genou au sol pour signifier un semblant de soumission humaine. Mais en son for intérieur, sous son air hirsute et bagarreur, le favori de Bélial jubilait d’étancher cette soif de carnage qui lui torturait autant son palpitant enflammé que le désir de serrer dans ses bras musculeux sa sombre déesse. Pendant de longue heures les bourreaux humains, des foutus amateurs en comparaison de ce que l’âme corrompu de Bellator avait enduré dans les cercles infernaux de Dante, avaient sanctifié les chairs du maraudeur des abysses. De nouvelles scarifications que le Cerbère de Bélial allait porter triomphalement comme des médailles répugnantes. Le soleil daigna enfin se coucher et les matadors, des enfants de chœurs pour le colérique démon, allèrent se restaurer en laissant un minable garde. Les maillons faibles des chaines se tordirent pour libérer la Bête assoiffé de sang. Homme qui mourut en suffoquant horriblement alors que les chaines de captivités du démon avaient broyé la pomme d’Adam. Souriant avec méchanceté, se rappelant des ordres de sa déesse sanguinaire, le cerbère des abysses commença à provoquer une pagaille de tous les diables dans le camp. Comme de raison la raison de son existence était littéralement à son opposé, donc les gueulements de défi, le carnage sanguinolent et la férocité intuitivement de Bellator couvrirent à la perfection les dommages sournois et silencieux de la petite troupe d’élite. Souvent les cibles de la main de la démone étaient dos à elle, se rassemblant avec hâte pour contrer cet ennemi d’une combativité infernale.

Maniant les chaines avec une habilité déconcertantes et une force colossale, le faux captif couvert de sang et de cicatrices moissonnaient littéralement les misérables existences des mortels. Hors dans la mêlée sanguinolente et jouissive pour le briscard infernale, il fut ensorceler par la danse guerrière de celle qui occupait chacune de ses pensées. Hors des arbalétriers mirent en joue la petite garde d’élite infiltré et écoutant son courage et surtout son amour éternel pour Bélial, Bellator fit un rempart de son corps pour protéger sa sombre souveraine. Il savait qu’elle pouvait régénérer à l’instant, mais son secret d’immortalité devait être préservé autant pour ses ennemis que pour ses propres hommes. Au loin des cris de guerre des mercenaires résonnèrent et l’armée si nombreuse était totalement en déroute. Mais quelques traits se fichèrent dans les muscles du bellâtre qui tomba à genoux en grimaçant de douleurs. Regardant la plus magnifique des êtres démoniaque, il eut un petit sourire d’excuse.

Bellator- Désolé chef… Je vais devoir être au repos pour un jour ou deux… Tu vas? Pas de blessure?

@Brunehilde B. Gundersen

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Le début de l'attaque avait sonné, il était l'heure de contrôler cet endroit. Le sang allait couler à flot ! Ce ne fut pas bien difficile pour la démone d'éliminer les quelques gardes qui se trouvaient dans sa tente, un véritable jeu d'enfant, surtout qu'il n'était pas sur leur garde, prenant la demoiselle et ces quelques hommes pour de pauvre marchand s'étant fait avoir. Une fois les soldats équipés, le véritable assaut fut donné. Elle n'avait pas besoin d'en dire plus à ceux qui étaient avec elle, ils étaient habitués et savaient quoi faire.

Brunehilde avança calmement hors de la tente, vu le bruit qu'elle entendait au loin, elle imaginait bien que Bellator était lui aussi entré en action pour commettre un véritable massacre. Marchant la tête haute, elle avançait sans la moindre peur. Quand un groupe d'homme s'approchant arme en l'air pour essayer de la tuer. D'un coup, ils se retrouvèrent tous au sol à l'agonie, sans pouvoir bouger plus que ça. Un a un, elle les regarda avec un air dépité, qu'est-ce qu'ils sont nuls. Non, ils n'étaient pas à terre parce qu'ils avaient bêtement trébuché sur quelque chose, mais à cause du pouvoir de la princesse. Elle contrôlait la gravité et avait faire en sorte qu'il se retrouve tellement lourd que ceci les écrases au sol. Suffoquant, ils ne parvenaient pas à parler. Le poids de leur corps écrasant leur cage thoracique et leurs poumons. "Vous auriez dû le savoir, on ne s'attaque pas à une Dame comme ça bande d'effronté. Maintenant, vous allez mourir lentement. Vous manquez déjà d'air. Je vais être clémente et augmenter la gravité pour que vous mourriez plus vite, vos poumons exploserons à cause de la pression." Aussitôt dit, aussitôt fait. Les hommes étaient morts, il ne restait plus qu'un filet de sang coulant au coin de leurs lèvres. Puis elle s'éloigna en faisant apparaitre une épée dans sa main. Celle-ci était de belle manufacture, longue, brillante et gravé d'un message dans un langage ancien, la poignée en or et incrusté de pierres précieuses. Chaque ennemi fonçant sur elle, se prenait un coup mortel, sa force parvenait à les couper en deux, à leur enlever des membres, c'était facile, trop facile.

Plus loin, elle affrontait pas moins de dix hommes quand derrière elle, Bellator intervint pour la sauver de plusieurs flèches qui de toute manière ne lui aurait rien fait. "Je n'ai pas besoin de ta protection, ce ne sont pas des flèches qui me tuerons. Je pourrais prendre ce camp à moi seul. Remets toi au travail !" ordonne t-elle. "Je vais réveiller les morts, couvre moi pendant mon incantation." Tout ce qu'elle voulait, c'est ne pas être dérangé. Avec lui dans le coin, elle était certaine d'être tranquille. Ainsi, elle se mit à lancer son incantation magique connu des nécromanciens comme elle et chaque mort présent se releva pour marcher aux côtés de la princesse démoniaque de la colère. "Je vous ordonne de tuer les vivants ! Qu'il n'en reste aucun, pas de pitié !" Les morts s'éparpillèrent dans un râle pour retourner aux combats avec leurs épées ou à main nu. Finalement, la nuit risque d'être plus courte que prévu.

Reconnaissance sanglante...

Se relavant en chancelant malgré la gravité terrible de ses plaies sanguinolentes, un trait s’étant fiché à quelques pouces de ce palpitant d’une noirceur absolue qui ne résonnait que pour sa ténébreuse déesse, Bellator subit les remontrances de la princesse infernale. D’un geste vif il cassa la hampe de frêle du carreau agonisant et grogna de souffrance tout en surveillant les mouvements désordonnés des ennemis en plein désarroi de voir la magie néoromantique à l’œuvre. Le démon combattit avec ses dernières forces, allant toujours chercher plus loin dans ses derniers retranchements pour protéger celle qui n’avait que pire ennemie de sa vanité et son égo. Un moment de calme, l’œil dans la tempête meurtrière, fit en sorte de permettre au gladiateur infernale de reprendre son souffle et de cracher un long filet sanguinolent. Voilà sa raison de vivre non loin, le viril barbaresque briscard s’avança avec difficulté, saignant d’une multitude de plaie à vif et disposant d’un teint d’une blancheur spectrale. Les chaines étaient lourdes à porter, trainant dans la boue trempé par le sang des humains frapper de plein fouet par leurs camarades ressuscité pour ne servir que la perfection infernale même. Souriant malgré que la Faucheuse elle-même se penchait avidement sur son épaule, gourmande de se rassasier davantage, le bras droit de Brunehilde, hocha la tête.

Bellator- Une magnifique victoire… cheffe… Désolé pour tout à l’heure… mais tu m’as… dit… de préserver la nature… de notre sang… Garder le secret… pour la grande… révélation…

Loyal et aimant juste au bout, le démon chuta finalement sur un genou en essayant de reprendre une longue respiration laborieuse. Crachant un peu de sang, le champion des arènes infernales eut un sourire espiègle malgré la douleur.

Bellator- Tous des… pleutres… ces archers de merde… Rien de mieux… que le combat face… à face…

Soupirant doucement, grelotant par la perte massive de sang et la fatigue, le viril et musculeux bellâtre dit avec douceur.

Bellator- Tu dois avoir… soif? J’ai pu… prendre… du vin dans la… tente de commandement… Demain… je peux prendre un… repos?

Même blessé et en phase de mourir, le fidèle et loyal compagnon de Brunehilde, l’amoureux éternel, songeait à sa bien-aimée avant lui-même et toute chose…

@Brunehilde B. Gundersen

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Clairement, la princesse démoniaque de la colère ne risquait rien dans ce combat contre de vulgaire humain. Par le passé, elle avait vu bien pire, alors que Bellator veuille la protéger c'en était presque vexant. Prendre ce camp était un jeu d'enfant et si elle l'aurait voulu, ceci aurait pu se faire avec elle seule. Un humain ne peut pas grand chose contre une démone de sa puissance et même ce groupe ne peut pas grand chose. Les coups, elle les esquive avec une aisance toute particulière et les rangs puissance mille. Une fois les morts revenus à la vie, tout ce termina très rapidement. Plus personne ne tenait debout chez l'ennemi. A présent, leur corps était agonisant pour ceux qui n'étaient pas encore mort. Sauf qu'elle ne veut aucun témoin et aucune chance qu'un survivant puisse s'en sortir pour raconter ce qu'il s'est passé. Ainsi, elle ordonna au mort de vérifier chaque cadavre et de s'assurer qu'ils n'y ait pas le moindre survivant. Tous allait avoir la tête coupée, histoire que ce soit plus radical et qu'il n'y ait pas le moindre doute. Voilà une affaire qui vient de se régler facilement.

Son regard se porta sur son amant dans un piteux état. Eh bien, il avait besoin d'entrainement. Un soupire s'échappa des lèvres de la démone. "Tu devrais penser à t'entrainer sérieusement. Tu te reposes sur tes lauriers depuis qu'on est sortit. Regardes toi, même pas capable de te batte convenablement contre de misérable humain... Je devrais peut-être te punir, ça te motiveras ?!" Les paroles de la jeune femme était piquante, mais mérité et avait également un double sens. Pour le moment, elle refusa la bouteille d'un geste de la main. "Ce n'est pas le moment de boire. Vas donc te reposer, dans cet état tu ne me serviras à rien. Je vais envoyer les autres chercher le reste de la troupe pour qu'on s'installe dans le camp pour quelques jours." Oui, elle pouvait être dur, mais devant les autres, hors de question d'avoir l'air tendre.

Elle laissa Bellator partir et donna ses ordres aux soldats de sa troupe étant venu et ordonna aux morts de monter la garde tout en regroupant les cadavres au milieu pour les faire bruler. Ceci prit un moment, avant qu'elle ne rejoigne la tente ou se trouvait Bellator pour voir comment il allait. "Tu vas mieux ? T'es blessures ce sont régénérés ?" demande t-elle.

Reconnaissance sanglante...

Bellator- Oui commandante…

Dit le viril et belliqueux briscard infernal en se soustrayant du regard de la magnifique divinité sombre et si désirable. Il venait de tout faire pour préserver leur secret, frôlant encore et toujours la fatalité pour protéger celle qui n’avait cure sur le coup de l’acte d’amour et de sacrifice que Bellator venait d’accomplir. Trainant sa carcasse perforer par nombres de traits meurtriers, repoussant rageusement les quelques mains tendues de l’élite de l’unité de mercenaires pour l’aider, le gladiateur des abysses se trouva une tente banales pour s’effondrer sur une couche rustique et guerre confortable. Les mots de celle qui était tout pour lui tournait en boucle dans l’esprit rageur de l’être démoniaque. Dans une main le musculeux homme savait que la succube l’avait insulté pour garder un masque d’indifférence devant ses hommes, voire un jeu suggestive pour la punition. Mais une part de l’être savait qu’il n’était qu’un misérable humain à la basse, un être disposant de peu de pouvoir et facilement remplaçable. Serrant les dents à s’en faire arracher l’émail dessus, jurant d’une voix rauque et rageuse alors que les traits d’arbalètes étaient soulagement arracher et causant de nouvelles blessures douloureuses, le bestial et démoniaque guerrier se fit des bandages maladroits et incertains. Les arts de la guérison étaient aussi étrangers à Bellâtre que la politesse dans une cour de la haute société. De dépit et de colère le Cerbère de la Princesse Infernale abattit son poing sur une poutre de bois, se massacrant au passage les jointures et laissant des cavités sanguinolentes dans le bois.

Lui seul savait que le secret des siens avaient été à deux doigts être éventer, que le regard inquisiteur des autres races mortelles auraient été dirigé vers eux. Il n’avait pas pu le dire à celle qui était tout pour lui, la cause de sa résilience incroyable et la force que Bellator déployait pour combattre sans répit. Se calmant à grand peine, buvant de l’alcool pitoyable trouver dans une cantine d’un soldat trépassé, le viril démon à la musculation qui rendrait fou de jalousie un supposé dieu des ennuyant mortel soupirant de dépit. Quand la plus magnifique et dangereuse des créatures qui avait frôlé la terre de son pas conquérant fit son entrée dans le lieu de souffrance et d’incertitude de son valet désigner et amant secret, le briscard des enfers se redressa et par le fait même ouvrit quelques blessures camoufler en grand peine par les bagages fort mal exécuter. Laissant un sourire de joie profonde se déposer sur ses traits austères et intransigeant ou la rage bestial surgissait plus souvent qu’à son tour, la voix raque du blessé se leva dans un murmure à la fois chaud et doux.

Bellator- Comme d’habitude je vais survivre pour t’obéir ma Flamme… Et comme je ne suis pas né directement dans cette forme et j’ai dû faire mon parcours dans les arènes, je n’ai pas encore développé la régénération que les véritables ont de naissance…

De peine et de misère le gaillard hirsute au cœur aussi amoureux que vaillant sorti une missive dont la calligraphie bâclé déduisait la frayeur de l’être qui l’avait écrit. Il l’offrit à celle qui occupait chacune de ses pensées et il osa caresser la main gracile de l’être supérieur de son index rugueux.

Bellator- Peu de temps avoir été transformé en pelote d’épingle j’ai pu tomber sur un messager qui essayait de s’échapper à cheval… J’ai pu le massacrer et voici sa missive à remettre à ses dirigeants…

La lettre parlait de créatures démoniaques revenus, d’une puissante nécromancienne dont les blessures semblaient se refermer à l’instant et disposant d’un pouvoir proscrit. Surement l’un des hommes de la troupe d’élite avait jeté bas son masque devant cette orgie de massacre.

Bellator- J’ai vérifié si d’autres messagers avaient été envoyé, mais aucun n’a franchi l’enceinte du camp. Voilà pourquoi j’ai pris de si nombreuses blessures… Je ne voulais pas qu’on te soupçonne d'être une puissante démone comme tu l’as dicté pour chacun de nous.

Soulevant ses larges blessures, grimaçant un peu sous cette souffrance terrible qui se propageait dans son corps musculeux, le bellâtre eut un mince sourire.

Bellator- Je ne vis que pour te servir… Et d’être utile…

De son index il rajouta le symbole d’infini sur le dos de la main de la magnifique femme, promettant son amour éternelle d’une façon discrète et douceâtre.

Bellator- J’espère simplement être à la hauteur de tes attentes même si aujourd’hui j’ai commis un moment de faiblesse en me faisant blesser autant…

@Brunehilde B. Gundersen

Codage par Libella sur Graphiorum

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Dans la tente de fortune de ce campement qu'elle avait pris à l'aide de ses quelques hommes, elle voulait savoir comment allait Bellator. Comme toujours, il en avait fais trop et se retrouvait dans un état un peu trop lamentable. Sa vie, il devait y faire attention mais dès qu'il rentre dans la fureur du combat, il a l'air de plus vraiment penser de manière posée et semble faire des folies. Tant qu'il n'a pas recouvré son pouvoir de guérison, il ferait mieux de faire attention. La mort peut facilement venir, même pour une démon. Bélial ne craint rien, elle est puissante et expérimenté et surtout on ne la touche pas facilement. On ne peut pas dire la même chose de son bras droit, moins vieux et expérimenté. Cela serait dommage que la mort vienne le récupérer. Ce dernier indiqua qu'il allait survire, encore heureux, dans quel pétrin elle serait si son bras droit venait à mourir bêtement. Son regard se fit sévère, comme pour lui indiquer qu'elle n'était pas vraiment fière de lui. "Je ne veux aucune excuse. Tu t'es montré bien imprudent face à des humains totalement faible. Jamais tu n'aurais dû être autant blessé. La prochaine fois fait plus attention et ne te soucis pas de moi. N'oublie pas qui je suis, la princesse Bélial, ce ne sont pas quelques humains qui réussiront à me tuer." Oui, elle était dure, mais c'est aussi son rôle de chef qui lui incombe ceci.

Avec des explications, il lui donna ce qui ressemblait à une missive, elle prit la lettre pour l'ouvrir et la lire. Quelqu'un avait eu le temps de l'écrire durant le combat pour la faire envoyer et parvenir à qui que ce soit d'autre. Une sorte de message pour appeler du secours et indiquer la présence de monstre. Impossible qu'il ait pu deviner que ce soient des démons, ils ont fait attention. Mais c'est tellement plus simple de traiter de démon tout être différent et d'une puissance étonnante. Et pourtant, elle n'avait pas fait preuve d'une très grande puissance et la nécromancie peut-être maitrisé par d'autre. "Ca nous évitera de devoir exterminer tout une ville. Bon boulot Bellator." S'approchant d'une bougie, elle mit le bout de papier au niveau de la flamme et le laissa s'enflammer doucement puis se consumer. Gardant le papier en feu un maximum de temps dans sa main, avant de le laisser finir de bruler dans une sorte de pot totalement vide. Personne ne pourra lire ce papier, personne ne pourra savoir ce qu'il s'est passé ici, hormis un vrai massacre. D'après son bras droit, aucun autre message n'aurait quitté ce camp. Vu l'assaut, elle doute qu'ils aient pu avoir le temps d'envoyer plusieurs hommes et un seul et généralement suffisant. "Pour l'heure personne ne peut nous soupçonner. Nous n'avons pas été encore révélé au grand jour et nous allons faire en sorte que ça continue ainsi.

Brunehilde s'approcha d'une carafe d'eau en verre et en versa dans l'un des pots en porcelaine. Dedans, elle plongea une sorte de chiffon propre qu'elle avait trouvé sur une table et l'essora un peu avant de s'approcher du démon pour nettoyer ces blessures. Si elle peut lui éviter l'infection, ça sera toujours mieux que rien. "Laisses toi faire et endure le mal en silence !" Ordonne t'elle sans vergogne. Non la douceur ne la caractérise absolument pas. C'est une dure à cuir et il est difficile de la rendre plus douce quoi qu'il arrive, mais ça, Bellator le sait normalement. "Tu devrais cesser de vouloir m'impressionner. Fais simplement ce que je demande. Nous ne menons que de petites batailles nous permettant de voir un peu plus le terrain et de quoi sont capables nos ennemis. Inutile de se tuer à la tâche. Tôt où tard, nous aurons une grande à mener. Ménages toi pour ce moment là, veux-tu !" C'était un ordre plus qu'une demande. Il devait l'écouter, c'est tout. Inutile de mourir pour des combats sans importance qui en plus sont sur la demande d'un commanditaire. "Je vais chercher s'il y a de quoi suturer tes blessures." Ainsi, elle quitta la tente et chercha celle qui devait faire office d'infirmerie, il devait bien y en avoir une dans ce pseudo camp. Quand elle trouva, elle prit le matériel dont elle avait besoin s'assurant que le reste de ses hommes soient bien là à monter la garde et retourna auprès de Bellator. De nouveau à son chevet, à l'aide d'une aiguille, elle piqua sa peau pour y faire passer un fil et ainsi rapprocher les chairs et les recoller ensemble. Vu le nombre de blessure, ceci allait durer un petit moment. "La prochaine fois, ne compte pas sur moi pour jouer les infirmières..." lance t'elle comme ci cela était une véritable menace.